F. Brunet : « Le club n’est pas incarné, Longuépée ne veut pas l’incarner »

Au début du mois de mai, via un tweet, Florian Brunet (l’un des porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87) avait déjà adressé ce que nous avions bien lu comme une pique envers Frédéric Longuépée, président des Girondins de Bordeaux. Hier, dans ‘Girondins Analyse‘, sur la radio RIG (podcast de l’émission complète dispo ICI), Florian a pu expliciter tout cela en détails, précisant le problème qu’il voyait dans la présidence en cours de l’ancien directeur général adjoint en charge des activités commerciales du Paris Saint-Germain pendant 6-7 ans.

« Il y a un vrai problème, qu’on a déjà commencé à mettre en avant, et qu’il va falloir régler, c’est l’incarnation de ce club. L’incarnation du club des Girondins, c’est un problème. Elle ne peut se faire que par le président, qui est, dans un club de football, le patron du sportif. Un président, ok, il a tout à gérer, mais le premier fond de commerce de l’entreprise Girondins de Bordeaux, surtout pour un président, c’est le terrain. Donc le président, c’est lui le patron du sportif : très clairement. Alors, évidemment, après, il a des cadres autour de lui, un staff, des directeurs. Mais le garant, c’est le président. Et aujourd’hui, on a un vrai problème, qu’il faut clairement résoudre, c’est que le club n’est pas incarné. Longuépée ne veut pas l’incarner, il n’est jamais sorti au front pour défendre le club. Ce n’est pas acceptable. On ne peut pas avoir un président qui ne se concentre que sur le développement à l’international ou le développement commercial. Aujourd’hui, le patron du sportif, c’est Hugo Varela. Il se présente comme tel et il va falloir rapidement résoudre ce problème, car s’il n’y a pas de grand club sans grand supporters il n’y a pas de grand club sans grand président.

Après, moi, je n’ai rien contre Longuépée, qui est certainement quelqu’un plein de qualités, mais s’il n’est pas capable de venir défendre le club quand ça ne va pas, il ne peut pas être président. Ça s’arrête là. (…) D’ailleurs, je vous le dis clairement, mais sans donner vraiment le fond de ma pensée… Si nos relations sont bonnes avec Varela et DaGrosa, ce n’est pas forcément le cas avec Longuépée. Voilà. Je ne vais pas m’étaler beaucoup sur ça, mais des choses pas très correctes se sont déjà passées. Nous ne les oublions pas. Et on n’est pas totalement satisfaits, loin s’en faut. On ne peut pas rester avec un président comme ça. Pour nous, ce n’est pas possible. »