Éric Barrère : « L’objectivité du journaliste est quasiment impossible »

Dans l’émission ‘Pressentiments‘, menée par Éric Dagrant (speaker des Girondins, de la FFF, de la Ryder Cup de golf et en ce moment du Tour de France cycliste), c’est ce coup-ci Éric Barrère (BeIN Sports) qui a été questionné ; après de nombreux autres personnalités comme Nicolas PaolorsiEmery TaisneFrance PierronÉric Bayle, Jean ResseguiéLionel RossoGrégoire Margotton ou bien encore Vincent DulucXavier Domergue et même… @diabate33, seul non-journaliste du lot.

D’entrée de jeu, avec en plus un entretien réalisé au ‘Matmut Atlantique’ / stade René Gallice de Bordeaux, Éric Barrère – le régional de l’étape – ne cache pas qu’il est supporter du FCGB, lui qui vient de Bordeaux et a démarré là :

« Si je supporte un club en France ? Oui, évidemment : les Girondins de Bordeaux. Après, c’est compliqué parce que… Pour moi, l’objectivité du journaliste est quasiment impossible. Donc évidemment que ça transpire… Quand on fait des multiplex sur BeIN Sports et que j’annonce : ‘But à Bordeaux’ tu sais que ce n’est pas Bordeaux qui a marqué, alors que quand j’annonce : ‘Oh, le but à Bordeaux !’ tu sens que ce sont les Girondins qui ont marqué. On me l’a déjà fait remarquer. Alors j’essaye de prendre du recul, et c’est normal. Il faut essayer d’en prendre, mais ce n’est pas simple. Sinon, j’ai aussi un club de cœur : le SBUC, le Stade Bordelais, là où j’ai joué quand j’étais petit. Donc pour moi, c’est les Girondins et le SBUC.

(…) Si j’ai un mentor ? Je dois beaucoup à Alain Bauderon (de GOLD FM, la radio partenaire du FCGB, NDLR), avec qui j’ai joué au SBUC et qui m’a permis de faire mes premiers pas, à la radio notamment, et mon premier commentaire, sur Wit FM, pour du rugby à l’époque. Il m’a beaucoup aidé. Quand j’ai commencé, mon rêve c’était d’être journaliste, de voyager, de rencontrer des gens, d’exercer ma passion depuis tout petit ; pas de commenter. Donc de commenter, ça m’a donné des idées… Grâce à Alain.

(…) Si j’ai parfois dépassé mes fonctions pour être dans l’émotion ? Je suis obligé de le dire, mais le titre de champion de France des Girondins en 99 (sourire)… Je commentais le PSG – Bordeaux au Parc des Princes et là… Ah, j’étais obligé : dépassement de fonctions ! Je crois que ça tourne encore sur le net. J’étais avec Hervé Gaudy, mon collègue de l’époque, et on est parti en vrille. On s’est lâché. Mais c’était bon, très bon. Et le retour, après… Extraordinaire !«