Florian Brunet : « Tavernost ne voulait pas vendre et pas aux Américains »

Invité, hier soir, de l’émission radio ‘Girondins Analyse‘ (RIG, podcast complet dispo ICI), Florian Brunet est encore une fois revenu sur ce qu’il savait des coulisses de la vente du FCGB entre M6 et le consortium de fonds d’investissements américains mené par General American Capital Partners et Joe DaGrosa.

Le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87 en veut à Nicolas de Tavernost, le dirigeant du groupe médiatique anciennement propriétaire des Girondins de Bordeaux, car il n’a pas su trouver meilleur repreneur ; mais révèle que NdT ne voulait pas, à titre personnel, vendre le club. Et pas à ces repreneurs-là… 

« Sur certains sujets, dont l’appropriation du stade, visiblement, les Américains ont plus d’énergie et de motivation à faire bouger les lignes que n’en avait M6. Mais M6, sur les dernières années, et pour parler franchement, on sentait vraiment que les Girondins c’était un caillou dans la chaussure. Quand on avait eu notre mythique rencontre avec De Tavernost – qui avait rarement été secoué autant je pense -, pour lui dire nos quatre vérités… On lui avait dit : ‘Autant on vous remercie pour les titres et le quart de finale de Ligue des Champions ; autant laisser le club dans ces conditions… On vous en veut beaucoup !‘. Bon, à l’époque, il faisait tout ce qu’il pouvait pour essayer de nous rassurer sur la qualité des repreneurs, car nous étions extrêmement sceptiques.

Il nous disait qu’on ne se rendait pas compte de ce qu’il avait évité, qu’il y a quelques années RTL Group voulait vendre le club pour 1 euro symbolique. Et l’histoire, elle est assez amusante… Mais là aussi, c’est la version de Monsieur De Tavernost : lui, personnellement, il ne voulait pas le vendre le club et pas aux Américains, mais quand il y a eu la fameuse rencontre avec eux il a sorti le chiffre de 90 ou 100 millions d’euros. Et il s’est retrouvé coincé, parce que les mecs ont dit ok. Et à partir de là, c’était lancé. RTL Group avait senti la poule aux œufs d’or… De toute façon, l’action M6 a bondi à ce moment-là. »