F. Brunet (UB 87) : « On n’a pas été les plus chiants (avec les repreneurs) ; ça a été Tavernost »

Alors que le deuxième rendez-vous entre la DNCG et les fonds d’investissement GACP et King Street a lieu après-demain, mardi 11 décembre, le journal SO FOOT de ce mois de décembre consacre un long et très bon article de 3 pages au rachat, ayant donc abouti officiellement le 6 novembre, des Girondins de Bordeaux par le consortium américain.

Au coeur du papier, Joseph ‘Joe’ DaGrosa, le porteur du projet depuis le départ – bien que son fonds ne soit pas du tout majoritaire (14% de la Holding, contre 86 pour KS, avec en plus 90 millions d’euros de dettes, contractées auprès d’un troisième fonds US : Fortress) – revient un peu sur les accusations dont lui et ses associés (parmi lesquels l’intermédiaire Alain Yacine, discret mais très précieux) on fait l’objet cet été, de la part surtout des Ultramarines, très inquiétés par différentes sources. Pour Joe, les UB 87 ont été, volontairement, ‘désinformés’ par des personnes à l’intérieur et autour du FCGB, voulant nuire aux repreneurs américains :

Déclarant « respecter » leurs intentions de ne pas vouloir être les perdants de l’histoire, mais avoir été « déçu » par leurs méthodes, DaGrosa parle de « Fake news répandues par des personnes dont je ne vous dévoilerai pas l’identité, qui, pour leurs propres intérêts, ne voulaient pas que la transaction aboutisse« .

Mais JDG admet cependant : « Nous n’avons pas bien communiqué là-dessus (sur les objectifs financiers de GACP et KS, qui ne seraient pas d’espérer gagner 10M€ par an dès le départ – ce qui semblerait abusivement optimiste – pour rembourser la dette et rémunérer les actions prises) et j’en prends l’entière responsabilité« .

Et du côté des Ultras, lesquels ont récemment eu leur première réunion officielle avec les nouveaux dirigeants du club, le porte-parole Florian Brunet affirme ne pas avoir été, avec ‘son’ groupe de supporters, le plus dur avec les repreneurs. Il désigne même… Nicolas de Tavernost, le boss d’M6, comme la personne qui a le plus freiné la cession. Selon Brunet, donc, NdT « Ne voulait pas vendre à ces gens-là. Il est allé les voir en se disant : ‘Je vais leur proposer un prix qui va les faire fuir et s’ils négocient un seul centime, je me casse‘. (…) Ensuite, Nicolas de Tavernost leur a bien cassé les bonbons jusqu’au bout« . Et Florian termine en indiquant que : « On n’a pas été les plus chiants. Le plus chiant ça a été lui ».

Surprenant.