Paulo Sousa parle du LOSC comme d’un exemple, avant Lille – Bordeaux

Edson Mexer qui arrive, Jaroslav Plasil qui part (comme joueur) et… Lille – Bordeaux. Voici les mots du coach des Girondins de Bordeaux, Paulo Sousa, en conf’ de presse, avant ce match de la 36ème journée de Ligue 1, qui commence à 17h :

« Lille, c’est un exemple dont on doit savoir apprendre des choses, avec le travail accompli par mon collègue Christophe Galtier, dans la construction de l’effectif et le jeu. Mais c’est tout un ensemble de choses, qu’on doit créer et qui peuvent s’apporter si on garde l’effectif compétitif pour bien jouer, contre toutes les autres équipes. Il faudra réussir, l’an prochain, à élever le niveau, en envoyant de bons signaux à nos supporters, d’entrée, pour faire ce que le club veut rapidement. Comme Lille, il faut trouver l’équilibre entre joueurs expérimentés et joueurs jeunes : l’expérience donnant la stabilité et la confiance aux jeunes. Mais le plus important, c’est cet équilibre, dans le vestiaire et dans le jeu.

(…) Le match de ce weekend ? Pour moi, tous les moments sont idéaux pour continuer d’installer notre mentalité et notre jeu. Mais pour ça, aussi, le plus dur pour nous en ce moment c’est de devoir changer car on ne peut pas utiliser les mêmes joueurs et qu’on manque d’expérience. On ne peut pas demander aux jeunes de changer les moments durs en bons moments, surtout qu’on oublie très vite que le passé est proche et que la saison a été dure. Mais contre un tel adversaire, on doit améliorer notre mentalité ; chaque joueur ; ne pas avoir peur. Je n’aime pas voir les joueurs apeurés. Je veux du courage, de l’ambition de gagner, même contre plus fort que nous. Et je veux constater que mon équipe, malgré toutes les difficultés, elle peut le faire.

Et on ne peut pas, aussi, changer notre approche mentale du match selon l’adversaire. Ici, avec moi, cela ne peut pas être comme ça, que ce soit à domicile à l’extérieur ou contre tel ou tel adversaire. Alors on travaille pour faire changer ça, mettre plus d’intensité, tous les jours : aux entraînements et en matches. Pour moi, c’est très important cette culture de la gagne, et l’expérience des joueurs qu’on a et aura peut influencer pour qu’on s’améliore sur cet aspect. »