Otavio revient sur l’évolution de son jeu et les progrès qu’il doit faire

Abordant plusieurs thèmes, en conférence de presse d’avant-match Bordeaux – Reims (37ème journée de Ligue 1), le (très) ambitieux milieu défensif brésilien des Girondins de Bordeaux, Otavio (25 ans, sous contrat jusqu’en 2021), ne se cache pas pour répondre aux critiques faites sur son jeu et explique qu’il veut progresser sur ses points faibles :

« Je pense que mon jeu a évolué, à force de jouer ici. Je me suis mieux adapté, cette saison, aux différences entre le football en France et en Europe, par rapport à celui au Brésil, où j’ai commencé. Le coach nous a parlé, à tous, il nous a dit ce qu’on devait améliorer. En ce moment, je crois vraiment qu’on doit progresser sur beaucoup de choses, grâce au travail du staff. Ici, en France, la différence, c’est l’intensité, alors qu’au Brésil on est plus dans la qualité de jeu, la tranquillité ; mais ici on peut moins jouer au ballon, car ça presse tout le temps. Alors il fallait s’adapter et je pense l’avoir mieux fait.

(…) Le coach nous dit de bien jouer, car c’est important, de créer du mouvement, de mettre de l’intensité. Dans une équipe qui a besoin de gagner et veut bien jouer, il faut aller de l’avant. Donc je suis d’accord avec les critiques sur mon jeu. Ici, on vit bien, on travaille bien, le coach nous dit de bonnes choses, mais je pense que dans notre jeu, et notamment moi, il faut plus d’ambition de jouer, de créer des occasions pour marquer, d’oser aller de l’avant dans nos transitions défense – attaque. Il ne faut pas juste jouer pour jouer, mais vouloir faire la différence à chaque match. C’est la différence entre la 4ème place et la 14ème, le bas du classement, où nous sommes actuellement. Si tu penses positif, si tu joues pour gagner, tu vas y arriver. Sinon…

(…) Quand je n’ai pas joué, c’était ma faute, comme pour tout ce qui se passe dans ma vie. Ma faute, pas celle des autres, du club. J’ai eu besoin de m’améliorer, et j’en ai toujours besoin. Quand on ne joue pas, c’est dur, mais il faut penser à ce que l’on doit améliorer. Et même quand on joue… Bien que ce soit dans les moments les plus durs qu’il faut surtout être plus forts, bien réfléchir pour progresser. »