P. Sousa : « Je sais ceux qui ont la tête dans notre projet et les autres »

Suite des réactions, en conf’ de presse d’après match Bordeaux – Angers (0-1, 35ème journée de Ligue 1), du coach des Girondins, Paulo Sousa, qui hausse le ton – encore – concernant la mentalité qu’il attend de ses joueurs.

« Moi, je suis déjà le troisième entraîneur de la saison pour cet effectif-là, et il a fait beaucoup de matches… Mais même si l’équipe ne joue plus rien, la mentalité de nos joueurs doit être améliorée. Depuis 7-8 semaines qu’on travaille ensemble, je donne beaucoup d’informations, de concepts, d’intensité. Donc c’est assez normal d’avoir du mal à trouver ce qu’on cherche… Après, le résultat change l’opinion des observateurs, mais ce soir notre construction de jeu ne donne pas l’impression qu’on s’améliore. Il faudrait pouvoir maintenir les mêmes joueurs plus d’un match, sans des jaunes, des rouges, des blessures, sinon c’est plus dur… Il nous manque des joueurs importants.

(…) Maintenant, nous cherchons à obtenir les meilleurs résultats possibles jusqu’à la fin de saison, avec le travail sur cet effectif, à continuer à installer des concepts de jeu et des mentalités, pour prendre des bonnes décisions à la fin de la saison. On doit arriver sur la saison prochaine avec déjà quelque chose dans le jeu, pour être compétitif. (…) Je ne suis pas énervé contre mes joueurs, car je reconnais les joueurs qui ont la tête dans notre projet, et les autres qui ne l’ont pas. Les joueurs qui n’ont plus la tête ici ne joueront plus. (…) Pourquoi je ne fais pas jouer Karamoh et Palencia ? Ils sont prêtés, peut-être qu’ils partent en fin de saison… Moi, je choisis les joueurs pour gagner, car je pense à l’équipe. Mais ce sont des joueurs qui doivent donner plus. J’attends ça de mes joueurs : qu’ils soient dans le projet, qu’ils veuillent gagner le match, avec une mentalité conquérante. Alors quand je choisis qui rentre, je veux qu’ils changent le rythme du match et amènent des actions de buts. Et là, j’ai estimé que ces joueurs ne pouvaient pas amener ça. »