F. Brunet : « Qu’ils jouent leur vie pro et leur vie d’hommes sur ce match »

Grâce à SUD OUEST et à GOLD FM, voici le discours de Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines, lors de l’intervention des UB 87 au Haillan, ce jeudi, veille de Bordeaux – Marseille (31ème journée de Ligue 1), LE match à ne surtout pas perdre, pour prolonger une série qui dure depuis 1977.

« (Ses mots aux joueurs) On a entièrement conscience que cette année était une année de transition. Pour une fois, vous n’avez pas l’entière responsabilité. Alors ne restez pas dans l’histoire pour des mauvaises raisons. Demain (vendredi) soir, vous ne méritez pas ça. On a toujours été là pour vous cette saison, à tous les matches, et on sera encore là pour vous pousser, mais on veut des guerriers. Des guerriers ! On compte sur vous et on croit en vous. On va y arriver, tous ensemble.

(Ses mots à SO) On est venus dire aux joueurs que la saison a été très dure, très laborieuse. Une saison dans laquelle leur part de responsabilités a été… énorme puisqu’ils sont sur le terrain, mais cette saison a été très, très mal préparée, donc les joueurs ne doivent pas en porter toute la responsabilité. L’objectif de l’été dernier, ce n’était pas du tout de penser au sportif, mais de vendre le club, donc cette saison de transition a été vraiment dure pour tout le monde. Et les joueurs doivent comprendre qu’ils ne doivent pas rester dans l’histoire pour de mauvaises raisons. Et si catastrophe devait arriver demain, ce serait le cas.

Donc il faut que demain ils donnent tout sur le terrain, qu’ils soient des enragés, qu’ils jouent leur vie professionnelle et leur vie d’hommes sur ce match-là. Clairement, à Bordeaux, pour nous, c’est extrêmement important de garder la plus grande invincibilité du championnat de France. On vient faire passer ce message, apporter ce supplément d’âme, qu’ils comprennent qu’il y a une vraie attente, que c’est ancré dans notre culture cette rivalité avec Marseille et que, par respect pour tous ces gens n’ayant pas lâché ; avec un Virage Sud qui a toujours été là en essayant de les pousser, sans louper un seul match ou un déplacement, en allant à plusieurs centaines à Copenhague, à Prague, le tout bénévolement et indépendamment financièrement ; ils doivent entretenir ça. Nous, on a toujours été derrière eux, et tous ces gens ne méritent pas de passer une très mauvaise soirée demain. Alors on est persuadés que les Girondins vont se sublimer et que, au contraire, on aura onze guerriers sur le terrain. C’est pour participer à cette préparation mentale qu’on est venus sur leur terrain. »