Paulo Sousa évoque les points tactiques pour battre Marseille, vendredi

Durant son point-presse d’avant Bordeaux – Marseille (vendredi, 31ème journée de Ligue 1), Paulo Sousa a insisté sur l’historique et la symbolique de ce match, puis il a parlé de l’Olympique de Marseile du présent, que son FCGB va affronter et voudra vaincre, en imposant son propre jeu. C’est justement ce sur quoi le coach portugais travaille, avec son staff.

« On reconnait la différence de niveau entre les individualités des deux équipes. Chez eux, après l’arrivée de Balotell, la structure de leur jeu a changé. Leur mentalité aussi, car maintenant il font aussi à l’extérieur ce qu’il font à domicile. Même à Paris, ils ont pressé haut dans les premières minutes pour tenter de gagner le match, et c’est ce qu’on attend vendredi, contre nous. Mais nous, déjà, on va travailler sur ces situations, en fonction de nos qualités, pour prendre les bonnes décisions dans les choix et les exécutions de nos passes, afin de bien nous sortir de la pression de nos adversaires. J’espère que ça arrivera beaucoup de fois dans le match. Cela donnera ensuite à notre équipe la possibilité d’arriver près de leur but, à Marseille, et de se créer des occasions pour gagner le match.

Pour gagner un match, tu ne peux pas toujours penser à défendre et te dire que peut-être tu vas gagner. Je sais que je suis un entraîneur exigeant, qui demande beaucoup à mes joueurs, mais je veux que les joueurs sachent quoi faire, à chaque match, pour gagner. Et ça même si, avant le match, l’adversaire est peut-être plus fort que nous dans ses individualités et même tactiquement. Mais je crois que sur ce match-là, ce qui sera très important ; le plus important ; c’est notre mentalité, afin d’aller gagner. On a déjà travaillé des choses, par rapport à ce qu’on pense que le match va donner, à notre interprétation de l’adversaire et des qualités de nos joueurs à faire les choses afin de sortir de la pression et de la leur mettre. Le plus important pour moi, je le redis, c’est que le joueur ne doit pas avoir peur d’agir.

On travaille sur ça, même si c’est dur, pour créer de la confiance. C’est ça qu’on veut : arriver à faire en match ce sur quoi on travaille aux entraînements, et ça même si on peut s’être trompés un peu dans nos interprétations de l’adversaire. Sur le premier match, contre Rennes, j’ai vu ça et c’était bien, mais à Amiens c’était plus dur. Peut-être que ce qu’on a voulu faire n’a pas marché, car une fois sur le terrain ça peut être différent. Mais j’espère que nos jours de travail entre Amiens et Marseille seront assez pour mettre en place ce qu’il faut pour gagner. »