Gus Poyet : « Je voudrais bien être sur un plateau avec le président et le directeur sportif… »

Encore et toujours très énervé par la fin de son parcours en eau de boudin au FC Girondins de Bordeaux (mise à pied et licenciement pour motifs disciplinaires, une procédure étant encore en cours administrativement et financièrement), le coach uruguayen Gustavo Poyet règle à nouveau ses comptes dans les médias.

Foot Mercato publie ainsi un entretien du ‘Gus’, qui se montre presque menaçant :

« Attendez, je n’ai pas décidé de partir. Tout le monde dit ça, mais moi j’ai été suspendu. (…) Je ne voulais pas que le départ de Gaëtan (Laborde), sans que je le sache, soit une excuse pour moi, pour ne pas gagner le match. Alors je me suis dit : ‘Je vais gagner le match (contre Mariupol, NDLR) et après on parlera’. Moi, je ne peux pas aller en conférence de presse et faire l’acteur. Je suis comme je suis. Je parle comme je parle, que tu aimes ou que tu n’aimes pas. (…) J’ai demandé du professionnalisme et du respect. Ça, c’est juste le minimum. Après moi, comme personne, j’ai décidé de vivre ma vie en étant honnête et en disant la vérité. Dire toute la vérité, ce n’est pas possible. Mais il ne faut pas mentir, jamais.

(…) Quand ce sera fini, je vais dire beaucoup de choses. Car il y a beaucoup de choses à dire. Je n’ai pas parlé quand je suis parti de Grèce. Et qu’est-ce qu’il en reste ? L’opinion des autres. Ceux qui ont besoin de dire quelque chose pour convaincre les supporters. (…) Je voudrais bien être sur un plateau de télévision avec le président et le directeur sportif. Mais en tête à tête et en direct, pas enregistré. Et parler de la vérité, ils ne vont pas l’accepter. Ce n’est pas possible pour eux de dire la vérité devant moi à la télévision. Je sais tout. Je connais beaucoup de choses. (…) Ils ont utilisé les médias pour me faire du mal. En fin juillet, il y a les mêmes choses qui sortent dans L’Équipe et dans Sud Ouest. Tout ça, ça venait d’un dirigeant bordelais (rire). Ça, ça fait du mal, et ça, ce n’est pas professionnel, ça, c’est amateur. (…) Cet été, je voulais cinq joueurs, dont un autre attaquant et un milieu de terrain. C’est quand qu’il a signé l’avant-centre ? C’est aussi de ma faute ? On va laisser la situation se régulariser et quand je pourrai parler, je le ferai.

(…) Je veux seulement remercier les supporters, ils sont exceptionnels, ils me comprennent très bien. Je remercie aussi mon staff et Éric (Bedouet), ils sont exceptionnels. J’espère que ça va bien se passer pour Ricardo, mais spécialement pour Éric, qui a fait un travail exceptionnel. Il a été tellement bien avec moi, quand je suis parti. Et je veux aussi remercier les joueurs. Je n’ai pas les mots pour dire comment ils ont été, comment ils m’ont bien compris, leur attitude. C’était extraordinaire, alors, vraiment, merci. »