Stéphane Martin : « Gustavo Poyet a eu une dérive de comportement, il pensait être le patron du club »

Au cours de sa conf’ de presse du jour, un point-presse de crise où il a surtout annoncé et expliqué la mise à pied avant un probable licenciement de Gustavo Poyet, coach des Girondins, le président du FCGB, Stéphane Martin, a insisté sur les reproches humains qu’il avait à faire à l’Uruguayen :

« Nous, le club, avons estimé que lors de sa conférence de presse donnée hier, les bornes avaient été dépassées, donc le club a décidé de le mettre à pied. (…) On a pris acte de sa sortie très virulente, et aussi surprenante, surtout après une victoire, et on a pris la mesure qui, de mon point de vue, s’imposait. Après de telles déclarations, ça me semble compliqué de faire comme si de rien n’était. (…) Ce n’est pas nous qui avons souhaité en arriver là – surtout que les résultats étaient bons… -, car on n’aime pas vivre ça quand on est dirigeant. Le sujet, c’est qu’avoir de la personnalité et du tempérament n’inclut pas de ne pas respecter les règles de bases de savoir-vivre et de respect d’une institution.

Gustavo Poyet a eu une dérive de comportement dans laquelle il pensait être le patron du club… S’il s’est comporté comme un manager à l’anglaise ? Peut-être… Mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas, car le patron c’est moi, plus évidemment les propriétaires et actionnaires, au-dessus de moi. Maintenant, si un jour le mode de fonctionnement du club évolue et que le patron est l’entraîneur – je ne sais pas si ça existe, surtout à ce point-là, mais pourquoi pas… ? – et bien ce sera sans moi. Actuellement, le président du club ne reporte pas à l’entraîneur et n’a pas à justifier des décisions de transferts – que d’ailleurs le coach a prises lui-même -. Ce n’est pas ça mon mode de fonctionnement. Maintenant, si on me dit que ça doit être comme ça, ce sera sans moi. Encore une fois, je ne serai pas l’exécutant de l’entraîneur. (…) La réaction de GACP par rapport à cette affaire ? Sur ça, on ne peut pas donner toute la teneur des discussions. Le club est dans une période de co-gestion, donc on se parle ouvertement, en concertation, et voilà. »