Le coup de sang de Gus Poyet en conf’ de presse, qui menace de quitter le club après le cas Laborde !

Questionné en conférence de presse sur le résultat du match face à Mariupol, Gustavo Poyet a exprimé… sa colère sur le cas Gaëtan Laborde :

« Non, je ne suis pas content aujourd’hui : c’est mon plus mauvais jour dans ce club. Ce que le club a fait aujourd’hui avec nous, avec Gaëtan Laborde, c’est une honte ! Je pense qu’il faut s’arrêter là. J’avais demandé au club qu’il ne parte pas tant qu’on ne prenait pas un joueur. Mais ils n’ont pas recruté, ils ont laissé partir Laborde. On est arrivé à l’hôtel aujourd’hui, à 11h45, Laborde il n’était pas là. On l’a appelé, il était à Montpellier. Personne n’a rien dit. Alors je vais parler avec mon agent demain et je vais prendre une décision. Je ne sais pas si ça va finir, ok ? Quelque chose de plus ? (…) Non, je n’aime pas, c’est une honte qu’ils aient fait ça contre moi, contre les joueurs, contre les supporters. Je ne peux pas accepter ça, j’ai besoin d’une explication du club, du propriétaire et du président. S’ils m’expliquent ça demain, on verra si je continue ou non, mais j’ai besoin d’une explication.

(Au journaliste, ndlr) Qui vous a dit ça ? Un dirigeant bordelais ? Non, si tu ne me parles pas, je ne te parle pas ! Qui t’as dit ça ?! OK, merci beaucoup… Parce que je m’en fous des dirigeants bordelais qui ont parlé avec vous ! Ce sont des conneries dont vous parlez là parce que vous n’avez pas « los cojones » de dire la vérité. Moi, je vous dit ici : personne ne m’a appelé. Moi j’ai un texte que j’ai envoyé au club : ‘Laborde il ne part pas tant qu’on n’a pas d’attaquant’. Est-ce que j’ai besoin de te montrer ça ? Devant les caméras, là ? Je te le dis là, pas par derrière. Toi, tu n’as pas besoin de dire : ‘Quelqu’un du staff m’a dit…’ ! Moi je te le dis là, j’ai ce message. Jusqu’à aujourd’hui, qu’on est arrivé à l’hôtel. Parce que je me fous des dirigeants bordelais qui parlent par derrière et qui essaient par derrière que je parte. Je ne vais pas partir là, c’est à eux de donner la raison. Ça ne marche pas comme ça.

(A l’attachée de presse du FCGB qui lui dit ‘On arrête là’) Non, j’arrête pas, j’arrête quand je veux ! (Au journaliste) Dis moi ? (…) Non, je vais vite demander des explications publiques, pour te dire la vérité. Demain je vais parler avec mon agent, après l’explication du club. Le propriétaire, s’il veut m’appeler, il peut, il a mon téléphone. Moi, je n’ai pas le sien. Personne ne m’a jamais donné son numéro et je ne vais pas le demander : c’est à lui de me donner des explications. (Au journaliste lui demandant de quel propriétaire il parlait) Fais attention, toi, fais attention, parce qu’il y a un seul propriétaire. (…) Moi j’ai demandé à ce que Gaëtan ne parte pas, et il est parti, alors on a besoin d’une explication, parce que quand on est arrivé à l’hôtel, personne ne savait dans le staff que Gaëtan ne serait pas là. Et moi j’en ai parlé avec le joueur et il avait l’autorisation de partir. Ça c’est la vérité, alors si on me donne des explications on peut parler samedi et je vous donne toutes les nouvelles que j’aies du club. C’est clair non ? Est-ce que je parle de quelque chose qui n’est pas clair ? C’est pas clair ? Alors si vous continuez à parler d’un dirigeant bordelais qui parle par derrière, moi je sais qui vous parle. Parce que vous avez donné l’information avec les articles de L’Équipe et Sud Ouest une semaine avant, et toutes ces informations-là, seules trois personnes les connaissaient. Je suis un des trois, et les deux autres je les connais très bien. C’est une chose très importante pour tout le monde, alors je sais qui parle dans mon dos. Je le sais bien, alors je pense qu’on est arrivé dans un moment où il faut faire attention. Parce que moi, je demande respect et professionnalisme. Pas plus. Respect et professionnalisme. S’il y a ça on peut avancer, sinon, peut-être que c’est fini… »

Retranscription faite par nos soins