Florian Brunet : « Ramé ? On se pose des questions… Deveseleer ? On ne veut plus en entendre parler »

Il s’était déjà confié sur ces sujets pour France 3 Nouvelle-Aquitaine, mais dans Girondins Analyse (radio R.I.G), ce lundi, Florian Brunet (un des représentants des Ultramarines Bordeaux 87) a reparlé des problèmes actuels du groupe de supporters des Girondins avec deux dirigeants du FCGB : Ulrich Ramé, le directeur technique, et SURTOUT Alain Deveseleer, le directeur général.

« Si on a pu parler avec Ulrich Ramé cette saison ? Oui, on a eu de nombreuses discussions avec lui. Mais vous avez bien lu ou entendu qu’on a un gros souci avec lui. En termes sportifs, il faudrait savoir exactement sur quels choix il a pesé ou non, et on n’a pas ces éléments. Nous, on juge plus l’homme, ses attitudes. Et que ce soit sur le cas Cédric Carrasso, les crises sportives ou son comportement avec nous à Monaco, après les critiques publiques qu’on a émises contre lui et qu’il a très mal prises… Alors, on ne le brûle pas sur la place publique, mais on se pose des questions sur lui… Le rencontrer encore ? Chaque chose en son temps, rencontrons déjà Stéphane Martin

(…) Alain Deveseleer ? Pour nous, il fait partie du passé, on ne veut plus en entendre parler, et tant qu’il sera là quelque chose n’ira pas. On demande son départ depuis des mois, et on se battra pour que son départ soit officiel. Pourquoi ? Pour haute trahison. Quand le club a été convoqué devant la commission de discipline de la LFP, après Bordeaux – Marseille et nos 30 ans, il nous a enfoncés, alors qu’on attendait un minimum de soutien de sa part, car on travaille ensemble depuis 20 ans et qu’en face il ne nous fait que des sourires. Mais on a eu le procès-verbal de l’audition, car notre avocat, Maître Barthélemy, y a assisté. On a donc des preuves de ce qu’a dit Deveseleer, parlant de difficultés à nous gérer et de la trop grande place qu’on prend dans le club. Pour nous, il a franchi le point de non-retour, mais ça faisait déjà plusieurs années que ses attitudes nous déplaisaient. D’autant plus qu’on est quasiment sûrs qu’il est très déçu de ne pas avoir eu la présidence après le départ de Jean-Louis Triaud, et qu’il a tout fait pour que l’intégration de Stéphane Martin soit difficile.

(…) À Bordeaux, on sait que le patron, celui qui prend les grandes décisions pour les Girondins, c’est Nicolas de Tavernost (M6) – même si en son temps Jean-Louis Triaud pouvait aussi en prendre, de moins grandes – , et on a confiance en lui, par rapport aux précédentes discussions que nous avons eues avec lui ces dernières années. Quand nous l’avions vu en début d’année 2018, il nous avait promis une autre réunion, que nous attendons encore, et nous avait dit que des décisions fortes seraient prises cet été. Alors on attend ça, et on en profite donc pour redemander à le voir. »