Florian Brunet (UB 87) : « On a tous été surpris par le choix de Poyet, mais il a fait le boulot »

A l’antenne de la radio R.I.G, dans l’émission ‘Girondins Analyse’, hier soir, Florian Brunet, un des leaders des Ultramarines, a donné son bilan – uniquement sportif – de la saison 2017-18 des Girondins. Il parle aussi, en réponse à des questions des animateurs, du départ de Jocelyn Gourvennec et donne son opinion sur son remplaçant, Gustavo Poyet.

« En début de saison, nous étions optimistes, et cet optimisme était incité par un effort fait, pour une fois, sur le recrutement de l’été. Et puis, il y a eu la douche froide de l’élimination d’entrée contre Videoton, en Coupe d’Europe, mais après on démarre bien le championnat, et ensuite il y a la deuxième douche froide, à Paris. Derrière, c’est le début de la crise, et l’inévitable, pourtant repoussé au maximum, qui arrive : le changement de coach. Ensuite, on a tous été surpris par le choix de Poyet, mais il a fait le boulot, même s’il y a eu des hauts et des bas, avec une qualification miraculeuse en tours préliminaires de Coupe d’Europe. On n’oublie pas, non plus, dans cette saison, et pour ne parler que du sportif, les humiliations en coupes nationales, et la qualification finale en Europa League ne l’occulte pas. Après, si on a terminé 6ème c’est qu’on le mérite, car à Bordeaux on est un peu habitué à ces finishs exceptionnels, à renaître de nos cendres quand tout le monde nous croit mort. Donc on ne crache pas dans la soupe quant à cette qualification, même si ça se joue à rien, comme par exemple sur ce but de Monaco à la 92ème minute contre Saint-Étienne.

(…) Bordeaux, c’est un grand club, et quand on arrive déjà à 5 défaites d’affilée il faut tirer la sonnette d’alarme. Même si tu adores ton entraîneur et que tu peux attendre la 6ème ou la 7ème, il faut réagir, ne pas trop attendre. On sait que, malheureusement, on ne peut pas changer tout une équipe, et comme Gourvennec en était le garant, il fallait qu’il parte. Aucun club au monde ne pouvait le garder avec ses résultats, ni attendre aussi longtemps pour s’en séparer. (…) Poyet, nous on ne le connait pas. Il est arrivé en janvier, au moment où les contacts entre le club et nous se sont rompus, donc nous n’avons pas pu le rencontrer, alors que d’habitude on voit les nouveaux entraîneurs, pour se présenter et voir à qui on a affaire. On verra ça plus tard. Mais pour l’instant, on a confiance en lui, car il a eu des résultats, tout simplement, et a atteint l’objectif du club. Pourtant, quand il arrive, le club n’est pas du tout européen, et même pas sauvé de la relégation. Mais vous savez, nous on juge un entraîneur sur ses résultats, tant pis si il fait des choix qu’on ne comprend pas… Tant que ça marche. Donc pour l’instant, Poyet… formidable. »