Gus Poyet remercie ses joueurs, son staff et pense avoir trouvé la formule pour rendre Bordeaux fort

Lors de sa dernière conf’ de presse de la saison, samedi dernier à Metz, le coach des Girondins, Gustavo Poyet, a tenu à féliciter et à remercier ses joueurs et son staff, décrivant tout ce qu’ils avaient construit dernièrement, faisant passer les Marine et Blanc du ventre mou à la 6ème place de Ligue 1, et à l’Europe, après un finish digne d’un scénario hollywoodien !

« Quand la saison a commencé, je n’étais pas ici, mais je pense que tout le monde parlait d’Europe. Alors on est là (sourire). L’objectif de la saison est fait, alors faisons-nous plaisir, car ce n’était pas facile du tout. (…) Il faut remercier les joueurs en premier, et je l’ai fait, car ce sont eux qui jouent et ils méritent d’avoir un été heureux, et s’ils sont bien sur le terrain ça nous rend toujours meilleurs entraîneurs ; nous on essaye des les aider à être bons sur le terrain, de les conseiller, de faire en sorte qu’ils nous écoutent. Mais je remercie aussi tout mon staff, spécialement, car ils m’ont beaucoup aidé (Mauricio Taricco, Fernando Menegazzo, Eric Bedouet et Paulo Grilo, NDLR) pour qu’on arrive à cette situation où nous sommes maintenant. Je pense aussi aux supporters, et à ceux qui sont venus nous voir à Metz, alors que pourtant Metz c’est très loin. Bravo à eux pour cet effort, et j’espère qu’ils sont contents.

(…) Je pense que la victoire contre Lille (2-1, J 32) a été notre déclic, mais que la vraie possibilité de finir européens c’était après Saint-Etienne (victoire 3-1, J36), car c’est un match qui, alors qu’on parle beaucoup de confiance, a marqué le groupe. Faire le match qu’on a fait, à Saint-Etienne, alors que Saint-Etienne était très bien, ça a donné beaucoup de confiance, et autour de ça on a trouvé un groupe qui fait de belles choses, qui travaille bien aux entraînements – mais ça je ne peux pas en parler (sourire) –. Quand je suis arrivé, il fallait vite gagner pour sortir d’une situation très compliquée, car nous étions vraiment proches des dernières positions au classement. Mais après, quand on a gagné, puis qu’on a passé 6 matches sans regagner je disais que ça allait être vraiment, vraiment très difficile. Mais dans le football, tout change vite, et quand on a commencé à gagner, après Lille, on a fini très fort derrière, et ça dans tous les aspects : physiquement, mentalement, dans le jeu, dans l’esprit d’équipe… Dans l’équipe, quelque chose d’important s’est créé. François (Kamano) a commencé à marquer des buts, Martin (Braithwaite) a amené de la présence et de la profondeur dans le centre de l’attaque, Younousse (Sankharé) a donné de la puissance et de l’impact dans la surface. L’équipe qu’on a trouvée est plus forte, et ça c’est très important. C’est ça qu’en entraîneur veut, et quand il le trouve ça va mieux. »