Daniel Riolo comprend le timing du départ de Ricardo et évoque Paulo Sousa

Nouvelle réaction médiatique d’après renvoi de Ricardo par la direction des Girondins, celle de Daniel Riolo, sur RMC, dans ‘L’After Foot‘ d’hier soir.

« De toute façon, plus rien ne marche à Bordeaux, on a compris. Mais déjà, quand Ricardo arrive, ça ne rime à rien. La façon dont il arrive, sans pouvoir vraiment entraîner, ni diriger, devant prendre le prof de gym en couverture (sympa pour Éric Bedouet, NDLR). En plus, le pauvre a eu des ennuis de santé, donc on sait qu’il est fragile. Alors, franchement, c’était cramé d’entrée. Et à côté de ça, rien ne va : le club, le jeu, le public, le stade. Bordeaux est en déliquescence totale. Le nouvel actionnaire, qui veut changer énormément de choses cet été, il a quand même un peu d’ambition, il a pris l’ancien gymnaste comme président (Frédéric Longuépée, NDLR), donc que le changement de coach se fasse maintenant ou en juin… Le maintien en Ligue 1 est quasiment fait, il faut déjà penser à la saison prochaine. Alors, anticiper en agissant dès février, je ne trouva pas ça absurde. Mais il faut déjà prendre, bien évidemment, l’entraîneur avec qui l’aventure va continuer, qu’il puisse déjà bosser avec le groupe, voir qui il veut garder et qui il faut vendre. Cet entraîneur, je suis sûr que ce sera un étranger. Paulo Sousa semble le mieux parti pour l’instant, qu’il vienne faire le tri. Donc je ne trouve vraiment pas ça absurde que ça intervienne maintenant.

(…) Après, l’entraîneur étranger qui viendra, il faudra quand même qu’il sache où il met les pieds, qu’il ne se fasse pas prendre pour un idiot en croyant qu’ils vont lui ramener un wagon de bons joueurs. On parle de Paulo Sousa, mais il n’y a pas beaucoup d’autres noms à part les vieux entraîneurs français. Le renouveau quoi (sourire) ! Là, Paulo Sousa, il est allé en Chine pour prendre un petit peu de blé et maintenant il va pouvoir revenir se concentrer sur son métier… On le connaît finalement assez peu, mais ce qui ressortait de ses équipes, surtout à Bâle ou à la Fiorentina, c’est que ça jouait constamment d’une façon agréable à regarder. Après, dans quel contexte ? Avec quels joueurs ? Comment il pourra travailler ? Dur de se prononcer sur ça… Mais il est élégant, il dégage une belle image, donc pour un club voulant revenir sur le devant de la scène ça va, car c’est un gars qui fera de belles conf’ de presse, qui a de belles idées. Mais bon, le truc c’est qu’à Bordeaux tu ne sais même pas quels joueurs il aura. »