Bordeaux, les structures, la direction, son profil : Paulo Sousa se confie

Visant le long terme, Paulo Sousa, entraîneur des Girondins depuis un peu plus d’un mois, accorde un entretien plutôt très intéressant à BeIN Sports. En voici quelques retranscriptions thématiques.

La ville de Bordeaux : « Fantastique ! C’est vraiment très joli. Cette ville nous aide à mieux faire le travail. Car si tu n’aimes pas ton cadre de vie, c’est plus dur. Mais ici j’aime me promener dans les rues, faire les magasins, prendre un café. Cette ville a beaucoup à offrir, il y a une grande variété, et pas que le vin… probablement le meilleur du monde ! Culturellement, aussi, c’est une ville qui a beaucoup à donner. Je le ressens, et je me sens déjà comme un Bordelais. Complètement ! (sourire) ».

Le stade et les infrastructures : « Aujourd’hui, avoir un beau stade permet aussi de faire des choses de qualité sur le terrain. Cela fait partie de la qualité du football. Donc je pense que changer de stade était vraiment important pour notre club. Les entraîneurs et les joueurs voient que le club il veut aller de l’avant et les infrastructures elles font partie de ça, elles aussi. Ici, par exemple, notre centre d’entraînement était de haut standing il y a quelques années, mais aujourd’hui il faut penser à rénover« .

Sa relation avec la direction et son profil d’entraîneur : « Ils ont compris quel type de coach je suis, ils savent ma personnalité professionnelle, mon caractère, les valeurs humaines que je transmets et qui sont importantes pour moi dans le football. Alors il m’ont suivi et m’ont montré que j’étais la bonne personne, en qui ils avaient confiance, pour les aider à construire quelque chose de spécial. Ou plutôt à reconstruire quelque chose de vraiment spécial. Car ce club-là il a une histoire importante et moi je veux faire naître chez nos joueurs et dans ce club le désir et l’envie de gagner tous les matches.

La passion et le dévouement que je mets dans mon travail sont les mêmes que quand j’étais joueur. Quand j’ai décidé de devenir coach, mes premières pensées ont été que je devais soutenir et puis aider tous mes joueurs à se développer, tactiquement et mentalement. Pour moi, le plus important est d’être cohérent avec moi-même. J’analyse mes collègues, et pas que tactiquement, en voyant comment ils promeuvent leur football, mais aussi dans le leadership. L’analyse des autres, c’est aussi important. Je me souviens d’une phrase de Fabio Capello, par exemple, qui disait : ‘Nous sommes des voleurs, mais on doit être nous-mêmes’… ».