N. Paolorsi (RMC) : « M6 a placé Ricardo, mais GACP a validé assez rapidement ce profil »

Sur RMC, le journaliste Nicolas Paolorsi a commenté la plus que probable deuxième arrivée, 11 ans après son départ, de Ricardo Gomes en tant que manager du club des Girondins de Bordeaux. Donnant ses infos, Nicolas Paolorsi enchaîne sur le sujet de la vente en cours du FCGB aux… trois fonds d’investissements américains.

« Les supporters ne sont pas enthousiastes non plus, mais c’est quand même un coach qui a plutôt séduit lors de son passage à Bordeaux, entre 2005 et 2007. C’est lui le grand bâtisseur du titre de 2009, car Laurent Blanc avait récupéré l’héritage de son époque. Donc c’est vrai que Ricardo est plutôt apprécié des supporters bordelais. (…) Les négociations avec Santos ont coincé, mais ça devrait quand même aboutir, même si Santos, avec qui Ricardo s’était mis d’accord pour résilier, a ensuite demandé une compensation financière pour le débauchage de leur directeur sportif, que les Girondins ne sont pas désireux de payer. Un bras de fer s’est engagé avec le club brésilien, qui est en plus dans une situation financière compliquée et essaye de récupérer des sous à droite et à gauche. (…) Si c’est un choix d’M6 ? Pour le coup, c’est M6 qui a placé Ricardo, oui, mais les repreneurs de GACP ont validé assez rapidement ce profil, car ils ont des intérêts en Amérique du Sud et que Ricardo y a un gros réseau. Sur le dossier de Thierry Henry, on sait que ce qui faisait un peu peur aux américains c’était son réseau.

Quant à Joe DaGrosa, qui travaille dur avec M6 et Nicolas de Tavernost pour boucler la vente, il est en train de tenter de se faire apprécier des instances du foot français, mais on attend aussi maintenant qu’il parle aux supporters. Mais tout ça, c’est en train de se mettre en place, même si ça peut sembler un peu bancal encore. La Métropole doit valider le tout le 28 septembre, mais la mairie, elle, ne peut pas s’opposer, sauf si Alain Juppé voit que DaGrosa et ses équipes n’ont pas les conditions financières réunies pour payer le loyer annuel du stade. A part ça, la mairie n’a aucun droit de regard pour dire, par exemple, qu’elle préférerait un repreneur français. »