Gustavo Poyet remet de l’huile sur le feu par rapport aux dessous de son renvoi de Bordeaux

Pendant que la direction des Girondins de Bordeaux s’en est tenue à une seule explication, le lendemain de la conf’ de presse volcanique de Gustavo Poyet qui a mis fin à son passage à Bordeaux et à sa part dans l’été très mouvementé et… indescriptible du FCGB, l’entraîneur uruguayen continue d’écumer les plateau télés pour raconter sa version. Cette fois, c’était sur BeIN Sports.

Retranscription :

« C’est vraiment dur de parler, car il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas dire. Beaucoup de choses se sont passées dans l’été, tellement que c’est dur de vous expliquer sans la possibilité de vous raconter les histoires. La situation avec Gaëtan Laborde, c’était la dernière… Et la prochaine, tu ne savais pas ce que ça allait être, quand elle allait venir… Mais sur Gaëtan, c’est clair pour moi et ça le sera toute ma vie, même si je reviens ici dans 25 ans, car c’est la vérité et donc je n’aurai pas à penser à ce que j’ai dit 20 ans avant. Moi, je suis arrivé à l’hôtel à midi, lui n’y était pas, alors qu’on jouait à 20H45 : c’est fini. Il était dans les 18 joueurs convoqués, il jouait titulaire, comme avant-centre, en Coupe d’Europe, celle dont on a célébré la qualification en fin de saison dernière. Et lors du 4ème match, on a déjà une situation insoutenable

Si je dis que je ne savais pas qu’il partait car les dirigeants ont fait exprès de ne pas le dire ? Non, non, non… Mais je ne sais pas. Si tu me le dis publiquement, pas de problèmes, je décide si je veux travailler avec toi, mais dire que moi je savais ça ce n’est pas vrai. Attention. Ne pas dire toute la vérité, c’est une chose, mais mentir c’en est une autre. Ce que les dirigeants m’ont dit ? Rien, ils ne m’ont rien dit. Tu ne peux pas prendre cette responsabilité quand tu n’as pas ce caractère et ce professionnalisme pour dire : ‘Ouais, c’était notre faute, on prend la responsabilité’. Mais eux n’ont jamais pris la responsabilité, alors que c’est celle des dirigeants, pas la mienne. »