Éric Bedouet « regarde derrière » et veut une « revanche » contre le TFC

Cas Yann Karamoh, rôle des jeunes, tactique… et adversité à venir. En conf’ de presse d’avant Bordeaux – Toulouse (tout à l’heure, 15 heures, 25ème journée de Ligue 1), le coach adjoint et préparateur physique des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, confie que ce duel du jour contre Toulouse est vu comme une revanche pour lui. Il explique aussi qu’il veut que le FCGB prenne vite des points pour ne pas se faire peur en fin de saison et vite boucler son… maintien dans l’élite :

« Si on regarde derrière ? Oui, il faut. On est obligé de prendre des points. Il faut anticiper, ne pas être idiot, car on sait que la saison est très dure. Là, nous avons deux matches chez nous pour faire le plein, et nous, le staff, on y pense… On est obligé d’y penser, car ça peut venir vite et que je n’ai pas envie de connaître ça. (…) Nous, on sait que si on veut avoir des résultats, on n’a pas de marge d’erreur – rien ! – et on doit être au taquet, partout, dans tous les secteurs. Le souci de cette équipe, qui est jeune et inexpérimentée mais veut aller de l’avant, c’est qu’on est tout le temps limite… Et là, avec Toulouse et Guingamp, on a deux matches très importants. Alors nous, les coaches, on intervient, on donne des conseils, et on prépare une équipe pour que les choses se passent sans soucis ; mais sur le terrain ce sont les joueurs qui décident, et donc ça ne sert à rien de gesticuler, de crier… On n’y peut rien.

(…) A Toulouse, on avait perdu le match en début de saison (2ème journée de Ligue 1, 1-2), car on s’est désorganisé et c’est un match où on a fait des erreurs. Mais là, il faut prendre notre revanche, on est chez nous. Après, on sait que cela sera difficile, car Toulouse est une équipe que je respecte beaucoup et puis elle est costaude. Ils ont un milieu très fourni et costaud, et ils sont aussi dangereux sur coups de pied arrêtés. Mais on est chez nous, donc il faut faire le maximum et donner une bonne image de combativité. »