E. Bedouet assume sa retenue et comprend le coup de gueule du boss DaGrosa

Lors de son point-presse de dimanche, Éric Bedouet, le préparateur physique et entraîneur adjoint des Girondins de Bordeaux, revient, en deux temps, sur son tempérament « froid » et celui du staff de Ricardo puis sur le coup de gueule d’après Strasbourg – Bordeaux (3-2, demi-finale de la Coupe de la Ligue) de la nouvelle direction, et surtout de Joseph ‘Joe’ DaGrosa, le représentant de l’actionnariat américain du FCGB.

« Les joueurs sont conscients des problèmes, pas besoin – pour le staff – d’élever la voix, de crier, d’hurler. Ça, c’est le théâtre. Certains utilisent ça… Bon, ok, mais ça n’a pas de portée sur les joueurs. Il faut être sérieux, bien analyser les choses, et puis parler franchement aux joueurs, leur dire où sont les problèmes. Mais ils le savent très bien. Ils savent ce qu’ils font de bien ou pas, et que la situation n’est pas facile. Et qu’il faut être sérieux.

(…) Le coup de gueule de Joe DaGrosa ? Il a exprimé son ressenti, et c’est normal. C’est lui le propriétaire. Ils ont racheté le club et veulent des choses, des comportements irréprochables sur le terrain. Moi, je trouve que c’est normal, il parle en temps que propriétaire et a envie que les joueurs se battent, mais ça c’est la moindre des choses. Voilà, c’est tout. »