D. Riolo : « Avec la parenthèse où ça a marché, on a mis tous les problèmes sous le tapis ; même nous »

Suite des analyses critiques faites, hier soir dans ‘L’After Foot’ d’RMC, par Daniel Riolo. Constatant la crise aux Girondins de Bordeaux, l’éditorialiste, qui ne comprend pas (lui non plus) comment fonctionne le club, explique que le problème n’est pas Jocelyn Gourvennec, le coach actuel, mais qu’on a peut-être un peu oublié de le dire…

« Le problème, pour moi, il va au-delà de Gourvennec. Il est de la direction sportive à tout le reste, et ça fait des années à Bordeaux. Et pourtant, moi j’ai cru – vraiment – qu’ils avaient trouvé, avec Gourvennec et la parenthèse de la deuxième partie de saison dernière, l’entraîneur qui allait les faire avancer. Mais c’était bête, car il ne faut jamais oublier que le plus important c’est ce qu’il y a au-dessus : président, direction sportive, structure du club, centre de formation, cellule de recrutement, comment tu agis… On en a parlé mille fois, et depuis des années, surtout à Bordeaux, avec Bonnissel qui est parti car personne ne s’entendait.

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Et dès qu’il y a eu cette histoire avec Malcom du ‘On te garde mais on sait que tu es déjà plus important que le club parce qu’on vise une grosse somme’ c’était terminé. Si Malcom est déjà plus important que tout le club en entier, quand tu as ce genre de phénomène-là – et je m’en veux de ne pas l’avoir dit cet été, car j’aurais dû -, ça ne marche pas. Jamais. Il fallait le vendre, car au prix où tu pouvais le vendre, pour Bordeaux, ce n’est pas un ordre de prix que tu peux refuser. Et derrière il y a eu un peu du n’importe quoi, avec un mec qui a fait ce qu’il veut, qui est le boss et se croit tout permis, et des agents qui attendent que l’oseille tombe. Lui, il se dit qu’il est le meilleur, et ça créé d’autres problèmes, car il n’en à rien à cirer si ça ne se passe pas bien. Donc c’est foiré.

En fait, il y a eu cette parenthèse, avec Gourvennec, où ça a bien marché, et on a mis tous les problèmes sous le tapis. Et même nous, ici, car on ne peut pas tout suivre, tout le temps, au quotidien, mais finalement rien ne s’est vraiment arrangé à Bordeaux. »