Benoît Costil : « Je ne suis plus un enfant dans le foot »

36 matches de L1 sur 38 la saison passée, 35 sur 35 cette saison, 295 dans sa carrière (Rennes puis Bordeaux) : le statut de titulaire ; et même de capitaine depuis 1 an et demi ; de Benoît Costil semble quasi impossible à contester. Sur BeIN Sports, hier, le joueur de bientôt 32 ans, sous contrat au FCGB jusqu’en juin 2021, a donc indiqué qu’il ne pense pas à raccrocher les gants de sitôt. Il tacle aussi, sans citer personne mais en visant surtout une généralité, ceux qui peuvent le critiquer alors qu’il estime que sa carrière parle pour lui : 

« Ma carrière est loin d’être terminée, car j’ai envie de jouer le plus longtemps possible. Mais après, jouer autant, je dirais que c’est un signe de fiabilité et de professionnalisme. Il peut se dire plein de conneries et de méchancetés, qui se racontent parfois dans le football, sans connaître les gens… Mais pour moi mon nombre de matches c’est le signe de mon professionnalisme, de mon travail, de ma rigueur. Après, il faut voir comment se termine la saison, mais pour moi c’est vrai que faire des saisons à 40-50 matches c’est important. J’ai ce temps de jeu, tant mieux, donc j’ai envie de jouer encore très longtemps et de faire des saisons pleines. De temps en temps, comme cette saison-là (sourire), je ne finis pas les saisons très frais mentalement, mais physiquement si.

(…) Si je pense que les médias sont méchants avec moi ? Oh, pfff (il rigole)… Je ne vais pas me plaindre, je ne suis plus un enfant dans le foot. Et j’ai bien compris comment ça se passait, donc ça ne me perturbe pas. Je suis très rarement devant les médias, comme vous pouvez le constater, ou sur les plateaux. Moi, ce qui m’intéresse c’est le quotidien, le terrain, le travail. Je me souviens encore d’une phrase du coach Antonetti, à Rennes : ‘Tout part du terrain et tout revient toujours au terrain’. Il a complètement raison ! Pour moi, ce qui compte, c’est les avis et opinions de mon club, de mes dirigeants et de mes coaches. Faites le tour des entraîneurs que j’ai pu avoir durant ma carrière et je pense qu’ils seront unanimes en ce qui me concerne. Donc voilà… Après, ce qui peut se dire en dehors… Voilà. Mais aujourd’hui, c’est comme ça, il faut bavarder. »