Niša Saveljić raconte son arrivée, son départ et… ses amitiés à Bordeaux

Pour le compte de ‘Top Girondins‘, l’ex stoppeur du FCGB, Niša Saveljić, amoureux du club et de la France mais aussi confiant pour l’avenir des Marine et Blanc, narre ses souvenirs bordelais.

« Mon arrivée à Bordeaux ? Au début, je devais signer à l’Udinese, en Italie, qui me suivait très sérieusement et avec qui j’étais en contacts directs. Mais à un moment, alors que j’étais avec l’équipe nationale pour jouer les qualifications au Mondial, le président du Partizan Belgrade m’appelle pour me dire qu’il y a une offre des Girondins de Bordeaux. Alors j’ai accepté et c’est l’ex directeur sportif, Charles Camporro – dont je garde vraiment un super souvenir, car c’était une personne extraordinaire -, qui est venu me faire signer. Mais en fait il avait oublié… les contrats à signer (rire), donc il avait dû repartir pour revenir, avec le chauffeur du Partizan, et j’ai signe à 3 heures du matin. J’étais très content et très fier de pouvoir porter les couleurs des Girondins.

Mon départ ? C’était plus un choix d’entraîneur, mais pour moi le plus important était de rester en très bons contacts avec les Girondins. Maintenant, pour moi, beaucoup de problèmes aux Girondins et dans le foot s’expliquent car les gens sont dans l’individualisme. Dès qu’ils ne jouent pas, ça ne les intéresse pas. Mais moi, ce n’était pas mon cas et j’ai toujours pensé aux Girondins, car c’était une chance d’y jouer, et à l’image du club. Ce n’était pas Nino Saveljic qui allait être au-dessus des Girondins. Mais ça, c’est un piège pour beaucoup de gens…

(…) Mes amis à Bordeaux ? Bien évidemment, je vais dire mon frère Lilian Laslandes. C’est lui qui m’a fait connaître la région, le club, qui m’a tout montré, qui était là dans les périodes difficiles. Lui, il est dans mon cœur et je l’appelle ‘frère’, mais Lilian c’est (il souffle)… En plus de Lilian, j’ai aussi des amis comme François Grenet, Jean-Pierre Papin, Johan Micoud ; mais c’est vraiment tout le club girondin. J’ai toujours de l’émotion quand j’en parle, c’est extraordinaire. Si je devais décrire Bordeaux en trois mots ? La vie, les joies et l’amitié. »