Malcom revient sur ses années au FCGB et son vrai faux transfert à la Roma

Répondant à Sport24 (média russe), l’ex espoir offensif du SC Corinthians Paulista, puis leader technique du FC Girondins de Bordeaux et joueur de complément du FC Barcelone, Malcom, récemment transféré au Zenit Saint-Pétersbourg pour retrouver un meilleur statut qu’en Catalogne, raconte sa carrière.

Parlant de son enfance, de ses débuts dans le foot, de ses premiers pas précoces et réussis en pro, de son expérience au Barça et puis de ses ambitions avec le Zenit, il revient aussi sur son passage en Gironde, entre fin janvier 2016 et l’été 2018 :

« Ce transfert à Bordeaux était assez compliqué. Les négociations étaient en cours et la fenêtre de transfert se fermait vite. J’ai accepté la transition, le club aussi, à la suite de la transaction effectuée au tout dernier moment. C’était stressant, je ne comprenais pas si j’étais prêt à jouer en Europe, mais je voulais avancer le plus vite possible. J’ai beaucoup réfléchi, mais j’ai accepté. Le coach Tite ne voulait pas que je parte de Corinthians. Il a dit que je commençais tout juste à grandir en tant que joueur, que j’étais devenu champion du Brésil et que je pouvais me développer davantage en restant ici. Il était également difficile pour moi de me séparer de Corinthians et de Tite, car, comme je l’ai dit, nos relations étaient très étroites. Mais je suis quand même parti. Pour moi, ce n’était pas juste le fait de venir en Europe et de commencer à jouer tout de suite que je voulais, mais découvrir une nouvelle culture, une nouvelle langue. J’ai essayé de commencer à parler français le plus rapidement possible pour pouvoir parler normalement avec les coéquipiers et aider l’équipe. Et je l’ai fait, je me suis adapté, j’ai parlé vite la langue et j’ai passé deux grandes saisons en France. En partant, je parlais plus le Français que le Portugais. Bordeaux, c’était une expérience unique. Les Girondins, ce n’est pas la première équipe du football français ni européen, donc ce n’était pas facile, mais j’ai compris que si je faisais de mon mieux, je pourrai faire beaucoup de choses en Europe et aller dans de plus grands clubs. »

Malcom se confie, également, sur l’histoire folle de son transfert avorté à la toute dernière minute du côté de l’AS Roma, il y a un an :

« Cette affaire restera dans l’histoire. Mon agent était vraiment d’accord sur tout avec la Roma, et tout était prêt. Soudain, Barcelone apparaît sur le dossier. En conséquence, l’offre du Barça a été acceptée par le président de Bordeaux. Je n’ai pas choisi, je suis allé à Barcelone. Mais je peux dire que c’était un vrai rêve pour moi de jouer pour le Barça, l’un des meilleurs clubs au monde. »