Les anecdotes d’Alain Giresse (ses buts, René Girard, le Ballon d’Or 82)

Dans ‘Footissime‘, hier soir, sur le plateau de la chaîne RMC Sport, le plus grand joueur de l’histoire des Girondins de Bordeaux, Alain Giresse, a joué le jeu du prompteur, en complétant un texte fait pour qu’il balance des anecdotes.

Le texte lu par Gigi et par les téléspectateurs, avec en gras les trous qu’il comble :

« Bonsoir, je m’appelle Alain Giresse, j’ai… et bah je suis né en 52 donc vous compterez. Je mesure 1m63, et je peux vous assurer que c’était très pratique pour m’amuser des grands qui manquaient d’appuis pour pouvoir m’attraper. En 16 ans à Bordeaux, j’ai joué 640 matches – officiels – et inscrit 195 buts, ce qui fait un beau ratio. il faudrait sortir la calculette. J’étais le meilleur joueur (il marque un temps d’arrêt et hausse les sourcils) du meilleur club français à cette époque, et ça me rend fier parce que c’était le club de ma région, le club où j’ai démarré quand j’avais 10 ans. Ensuite, quand j’ai quitté Bordeaux pour Marseille, ma famille m’a dit : ‘Qu’est-ce que tu as fait’ – vraiment… –. Et les supporters ont été très tristes.

J’ai fini deuxième du ballon d’or en 1982, derrière Paolo Rossi, et franchement c’était exceptionnel et en même temps il y avait un peu de regrets car s’il n’avait pas marqué ses six buts dans les trois derniers matches du Mondial, peut-être que j’aurais eu la place suprême. Je compte 47 sélections en équipe de France. Mon match le plus marquant a été évidemment le France – Allemagne de Séville, en 1982, une demi-finale dans toutes les mémoires, chargée d’émotions. Entre Platini et Zidane, pour moi, le plus fort c’est clairement… Je ne peux pas comparer deux joueurs d’une telle qualité, car avec Michel j’ai beaucoup d’informations puisque j’ai joué avec lui, alors qu’avec Zizou je n’ai pas joué. A ce niveau-là, ça ne se départage pas.

En 1998, j’ai été entraîneur du PSG. Ça n’a pas duré longtemps et c’est pour ça que je n’ai pas envie d’en parler. J’ai joué avec Gernot Rohr, René Girard, et Raymond Domenech – des poètes (sourire) ! -. Le plus dur sur le terrain, c’était René Girard, mais à Nîmes ; je précise. Pas à Bordeaux. Et j’étais très heureux, quand René a signé à Bordeaux, de l’avoir avec moi, plutôt que de l’avoir contre moi. Puis je suis tombé amoureux de l’Afrique – ah ça oui ! – car humainement j’y ai vécu des choses extraordinaires, même en tant que sélectionneur, et j’ai conservé des éléments forts connus dans ce continent. Maintenant, vous pouvez m’applaudir – dignement – bande de joyeux drilles. »