L. Blanc : « J’aime Bordeaux et les Bordelais, donc si c’est réciproque… »

Dernière réaction obtenue (encore via Sports Inside) après le Match des Légendes, événement caritatif qui a eu lieu avant-hier au Parc Lescure, celle de Laurent Blanc, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux (2007-10), actuellement en quête d’un nouveau challenge. Mais ce lundi, l’avenir de Blanc était bien secondaire, car la cause défendue (les enfants malades) et sa joie de revenir à Lescure primaient.

« La soirée était très bonne, excellente même. Ça faisait très longtemps que je n’étais pas venu dans cet endroit précis (le paddock). La dernière fois, c’était pour un match de rugby. Là, il y avait du football et du rugby, donc on progresse. En tout cas, je suis très heureux d’être là, surpris et agréablement surpris, par le nombre de spectateurs, comme quoi les Bordelais savent aussi se manifester au bon moment et au bon endroit. Après, j’ai retrouvé des amis, des personnes avec qui on a partagé certaines choses. Même vous (la presse), ça me fait plaisir de vous revoir. Donc la soirée est très positive, très belle. Ce que fait Pascal Olmeta et son association (‘Un sourire, un espoir pour la vie’), c’est très bien. Les enfants en ont besoin – et pas qu’eux, tout le monde -. Donc on se devait d’être là, en plus c’était à Bordeaux. Pour moi, c’était la 5ème fois, et – si j’ose dire -, c’était à domicile. Alors je devais être là, car je ne pouvais pas ne pas y être.

Si l’ovation que le public m’a faite montre que les supporters ne m’ont pas oublié ? Mais je vis à Bordeaux. On me voit quasiment tous les jours, ou en tout cas souvent, car je me balade souvent à Bordeaux. J’y habite. J’aime beaucoup cette ville et les Bordelais, donc si c’est réciproque tant mieux. La pelouse de Lescure ? Elle s’est dégradée, sérieusement. Nos amis du rugby la mettent à rude épreuve. La première fois que j’étais revenu au stade c’était il y a 3 mois, mais là c’est vraiment la première fois depuis 2010 que je reviens sur la pelouse. Les lieux n’ont pas trop changé, le tunnel est toujours là. On a passé de très, très, très bons moments dans ce lieu. Mais maintenant, c’est un lieu de rugby. Il faut s’y faire. Voilà. »