Kévin Diaz : « Des gens ont travaillé pour leur pomme et pas pour les patrons »

Sur les ondes d’RMC, discutant avec LA légende des Girondins, Alain Giresse, et l’animateur de ‘L’After Foot’, Gilbert Brisbois, le consultant Kévin Diaz a ré-insisté sur le fait que les fonds d’investissement américains ne pouvaient pas bien gérer un club de foot :

« Il faut savoir que ces gens qui rachètent les clubs, ces fonds d’investissement étrangers et surtout américains, ils ne savent pas ce que c’est une transversale, un extérieur du pied, une passe en profondeur. Et ça, ça empêche de faire les choses, de faire des bons choix. C’est comme dans les entreprises, où les repreneurs ils décapitent tous les cadres et mettent des cadres à eux, car c’est ce qu’ils pensent bon… Mais si les repreneurs, donc là c’était DaGrosa, GACP, King Street, arrivent et ne connaissent absolument rien au foot et que personne de leur entourage ne connait le foot… Ils ont beau essayer de s’entourer, ce avec des gens qu’ils connaissaient à peine dans leur mini-réseau, sauf que ces gens-là ont travaillé pour leur pomme et pas pour les patrons. »

On pense là très fort à un certain Hugo Varela (photo de Une de cette brève), qui fut le conseiller de Joe DaGrosa (GACP) et le directeur sportif officieux du FCGB pendant environ un an, quand General American Capital Partners avait la gestion du club avant que King Street ne les écarte en rachetant leurs parts (13.6%). Sauf que Varela n’était pas, comme il l’avait lui-même dit dans plusieurs entretiens, salarié du club aquitain. En effet, l’agent portugais collaborant avec GACP était rémunéré par son agence, basée à Londres, et prenant des commissions sur énormément de choses dans la vie du club au scapulaire ; quitte à créer quelques conflits d’intérêts qu’il faisait tourner à son avantage.

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