Julie Thibaud : « On sent et on sait qu’on peut faire une grosse saison, on montre qu’on va être là »

Julie Thibaud, jeune défenseure centrale des Girondines, a accordé un entretien à GOLD FM. La N°20 est satisfaite du début de saison de l’équipe (6 points sur 6 en Division 1).

« Pour nous, quand on est dans le groupe, ce n’est pas une surprise, car on sent et on sait qu’on peut faire une grosse saison. Le début de saison le confirme donc c’est bien, car on montre à tout le monde qu’on va être là cette saison et qu’il faudra compter sur nous. (…) Après, est-ce qu’on va avoir l’ambition officielle d’être dans le Top 3 ? Je ne pense pas. On reste quand même un outsider, alors restons dans cette position et jouons à fond les coups sur les matches, comme à Montpellier, une première satisfaction dont on doit se servir pour tenter de battre d’autres équipes du Top 4 sans s’arrêter à ça. Mais cette saison, c’est vrai qu’on a des armes offensives qu’on n’avait pas avant. Ou qu’on avait moins en tout cas. On a plus de technique avec Claire (Lavogez) et de puissance avec Viviane (Asseyi). Et derrière, même si l’an dernier on a mis du temps à être solide, on reste sur ça, en s’améliorant athlétiquement.

(…) La concurrence à mon poste ? Oui, ce sera dur derrière car il n’y a que deux postes et nous sommes trois joueuses, avec Kathellen (Sousa) et Vanessa (Gilles), mais après on est plutôt polyvalentes, donc le coach jouera sur l’état de forme et la complicité, car sur un poste comme ça, forcément, il faut bien savoir jouer ensemble. A Montpellier j’ai joué arrière droit, donc ça peut le faire… Maintenant, je m’étais habituée à jouer en défense centrale, mais je peux aussi jouer en 6, à droite. La polyvalence, c’est bien car ça donne beaucoup de temps de jeu vu qu’on peut jouer partout, mais c’est moins bien car on ne ne peut pas se stabiliser à un poste. Ça peut compliquer la suite, notamment pour la sélection, car ils veulent nous voir à un poste. Donc on verra… (…) Mais il y a de la concurrence à tous les postes cette saison, les places sont chères. Pour l’instant, ça se vit bien, car en plus on gagne, mais il faudra voir comme ça évolue. Et j’espère que ça continuera dans le bon sens. Dans le foot féminin, on n’est pas trop habitué à ça, mais j’espère que ça va bien se passer. »