Éric Bedouet : « Si on retrace un peu le cheminement de la saison… »

Comme l’ont fait les joueurs, Éric Bedouet a, en conférence de presse, rendu hommage à Ricardo, après le départ du club de l’ex manager brésilien. Le coach intérimaire et préparateur physique du FCGB répète aussi que tout n’est pas à jeter dans la saison de galère(s) et de changement(s) que vivent pourtant bel et bien les Girondins de Bordeaux.

« SI on retrace un peu le cheminement de la saison, il y a eu de très bonnes choses, et ça on est en train de le gommer. Tout la première partie de saison, jusqu’en décembre, c’est bien. Même si, en Coupe d’Europe nous ne sommes pas sortis des poules, mais ce n’est pas passé loin. On savait qu’on avait une équipe de très jeunes joueurs et on est déjà à 42 matches, ce qui est plus que Rennes – je crois – qui est encore en Coupe d’Europe. Cela veut donc dire qu’on a fait des choses difficiles. Et depuis janvier, c’est vrai, oui, on a eu du mal à repartir. Le problème il est là. Mais avant, il y a eu de belles choses faites, et il ne faut pas les renier. On a fait des bons matches, et dans un groupe européen difficile. J’avais dit que les deux équipes qui sortaient de la poule étaient d’un niveau Champions League, et on voit qu’elles sont encore qualifiées là, car ce sont vraiment de belles équipes. Et nous, on a fait une belle première partie de saison, et après ça la machine n’est pas repartie, à cause de plein de petites choses : des matches reportés – on est l’équipe à en avoir eu le plus -, certains situations de VAR difficiles – alors je ne vais pas trop revenir sur ça, mais je crois qu’on est l’équipe la plus pénalisée à ce niveau-là -, des choses dures à gérer dont on ne se rend pas forcément compte. Mais pour nous, avec les reports, quand on a enchaîné les matches à l’extérieur, c’était un souci.

Mais au final, le nouveau propriétaire a bien dit que ce n’était pas une question de personne mais qu’il voulait des résultats, donc il a estimé qu’en janvier et février ce n’était suffisant. Et c’est tout. Moi, je ne le vis pas bien, forcément, car c’est un ami qui part, et une personne extraordinaire, mais on sait que le football de haut niveau réclame des résultats. Il en faut toujours. Et là, on est dans un changement de propriétaire, de direction, tout ça, avec un club qui change. Il faut s’adapter, le plus vite possible, et c’est dur, surtout avec des joueurs très jeunes. »