Didier Tholot : « Pour moi, 1996, c’est l’année du paradoxe »

Attaquant des Girondins de Bordeaux dans les années 90 et actuel entraîneur sans club à manager, Didier Tholot raconte les grandes dates de sa carrière dans le foot, pour Gold FM. Il cite, évidemment, un certain 19 mars 1996 :

« Je ne vais pas trop surprendre avec cette date… Je l’ai raconté 10 000 fois ce match contre le Milan AC (3-0, 1/4 de finale retour de la Coupe de l’UEFA), mais je suis obligé de… Je ne peux pas passer à côté de cette date. Mais pour moi, c’est l’année du paradoxe. Car quand je viens à Bordeaux, c’est peut-être pour intégrer l’équipe de France, car le sélectionneur, Aimé Jacquet, m’avait appelé ; puis le 31 août j’ai un accident de voiture qui me flingue la hanche, les côtes et le genou. Je mets six mois à revenir, je ne sais même pas si je vais pouvoir rejouer au football… Et ce 19 mars je fais partie de cette équipe qui crée l’exploit dont tout le monde parle encore aujourd’hui.

Je marque un but pourri, mais dont tout le monde me parle encore aujourd’hui. Voilà. Je vis quelque chose d’exceptionnel, des grands moments comme ceux que tu veux vivre quand tu es gamin. Et ça a été là, je pense, un des plus grands moments de ma carrière de joueur. Autant dans l’émotion que dans ce qui s’est passé dans le stade, dans la ville. Donc, pour moi, ça reste le meilleure souvenir de ma carrière de joueur. »

Retranscription faite par nos soins