De la préformation au départ, G. Laborde retrace son histoire avec le FCGB

Plus loquace qu’en conférence de presse, l’attaquant de Montpellier, Gaëtan Laborde, s’exprime pour France Football, avant un Bordeaux – MHSC où il retrouve son ancien club, qui l’a formé, et avec qui il a une drôle d’histoire.

« Je suis arrivé en préformation à 14 ans. Gagner la Coupe Gambardella ça reste la cerise sur le gâteau de ma formation, le point culminant et mon plus beau souvenir. Une aventure exceptionnelle avec un groupe exceptionnel. Je marque en finale (85ème, victoire 1-0 contre Sedan) au Stade de France. Dès qu’on croise des anciens coéquipiers, comme Théo Pellenard (Angers) avec qui je suis très proche, ou Valentin Vada (Saint-Etienne), on en parle, en se disant qu’on a bien grandi depuis. (…) Quitter Bordeaux ? Ça n’a pas vraiment été difficile puisque j’avais également envie de partir. J’arrivais dans une situation où le coach me faisait bien comprendre que je n’étais pas forcément désiré. Pas de problème, j’ai eu des opportunités, je les ai saisies. Sans regret.

J’ai fait mon temps. Je me suis imposé sur une saison (NDLR : Il marque treize buts en 2016-17, en étant un titulaire indiscutable en seconde partie d’exercice). Je pensais enchaîner la saison suivante, cela n’a pas été le cas, ils ne m’ont pas donné les clés et la confiance. J’ai eu cette blessure (NDLR : au pied, fin octobre 2017. Il a été éloigné des terrains pendant trois mois) qui m’a encore plus retardé. On fait une très bonne fin de saison avec Malcom et Kamano, tu penses qu’on va te faire confiance, j’ai de belles offres ailleurs que je n’étudie même pas parce que je voulais vraiment m’imposer à Bordeaux. J’ai tout donné, j’ai fait tout ce que j’avais à faire. Derrière, ce sont des choses qui ne dépendaient pas de moi. Ils m’ont fait jouer quand ils en avaient besoin, j’ai commencé à marquer, je les ai relancés après ma blessure, avant d’être encore remis sur le banc. Quand j’ai joué, je me suis toujours donné à 100%. Donc à un moment, on s’est dit qu’on n’allait pas foncer dans un mur. Je suis resté moi-même. C’est pour ça que je suis très tranquille dans ma tête. Je sais que j’ai été réglo. J’ai marqué mes buts. Surtout, j’avance. »