FERNANDO CAVENAGHI : « J’ai toujours la chanson dans mon cœur »

Voici donc nos retranscriptions de cette interview de l’ancien N°9 des Marine et Blanc, réalisée aussi dans le cadre d’une émission spéciale sur les 30 ans des Ultramarines, dont 4 leaders étaient présents en studio avec nous

SON ACTUALITÉ : 

« Aujourd’hui, je suis en Argentine, près de ma famille et de mes enfants. Je travaille sur ma marque de vêtements : ‘FC9’. Je suis très content de ce projet. Aussi, pour le moment, je travaille avec des joueurs, un peu comme un agent. Je fais ça avec mon meilleur ami. Et j’ai peut-être la possibilité pour travailler avec River Plate. On verra… Pour l’instant, je profite, car dans une carrière de joueur on perd du temps près de sa famille. Alors je profite beaucoup d’être avec eux maintenant, je peux emmener mes enfants à l’école (sourire). »

SON LIEN AVEC LES GIRONDINS : 

« Après être parti de Bordeaux ; ce qui n’a pas été la meilleure décision pour moi ; j’ai réussi à bien finir ma carrière. Je suis revenu à River Plate, j’ai gagné la Copa Libertadores (équivalent de la Ligue des Champions en Amérique du Sud, NDLR), ce qui était un de me rêves d’enfance. Bordeaux, j’y suis récemment revenu, et j’ai été voir le ‘Derby de la Garonne’, à Toulouse. On avait gagné 1-0, c’était bien. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de choses à faire ici, en Argentine, mais j’espère revenir bientôt pour voir un match à Bordeaux. Sans doute en 2018. »

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SES ANNÉES BORDELAISES :

« A Bordeaux, je me suis parfaitement bien senti, même si les 6 premiers mois ont été durs, à cause de l’adaptation à un nouveau football. J’arrivais de Russie, en janvier, et c’était complètement différent, même si là-bas, avec le Spartak Moscou, on jouait la Ligue des Champions. Mais en venant à Bordeaux, je me suis senti plus proche de mon pays. Et puis, l’arrivée de Laurent Blanc comme entraîneur a changé les choses. J’ai joué beaucoup, j’ai marqué des buts, on a fini champions de France et gagné 3 trophées en 2009. C’était super ! Comme je le dis toujours, c’était ma meilleure période en Europe. Dommage que je me sois blessé à Toulouse, avant les derniers matches de la saison du titre, où je rate les 12 victoires de suite. J’étais alors le meilleur buteur de l’équipe. Et j’ai eu beaucoup de mal, physiquement, à revenir à mon top après cette grave blessure au genou.

Quand je suis parti en Espagne, en 2010, j’ai perdu l’opportunité de revenir à Bordeaux. Mais cette erreur fait partie du passé. L’erreur est humaine… Mais à l’époque, je jouais moins aux Girondins et c’était difficile pour moi, car l’année d’avant, on avait changé de système pour ne jouer qu’à un seul attaquant, comme on faisait en Ligue des Champions sur les gros matches. Mais il faut être réaliste, peut-être que Laurent Blanc avait raison. Avec le recul, je comprends ce choix tactique, et je garde beaucoup de respect pour Laurent Blanc et je ne lui en veux pas. »

SA RELATION AVEC LES SUPPORTERS : 

« C’était une très belle relation, et je félicite les Ultras pour leurs 30 ans. J’ai toujours la chanson dans mon cœur (‘Cavenaghi, oh, oh (X3) ! Marque un but pour tes Ultras !’, NDLR) et je suis très fier de faire partie de cette belle époque à Bordeaux. »

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RIVER PLATE, ‘SON’ CLUB ; AVANT BORDEAUX ? : 

« River, c’est mon club formateur, j’y suis né, j’y ai passé la moitié ma vie, j’y ai gagné 9 titres et j’y ai fait mon jubilé. Mais, après River, Bordeaux est ma deuxième maison. J’ai joué dans beaucoup de pays en Europe, fait beaucoup d’équipes, mais Bordeaux c’est mon meilleur souvenir. J’ai deux enfants qui y sont nés, Benjamin et Sophie, donc j’ai deux petits Bordelais ici, chez moi (sourire) ! Aujourd’hui, je reste en contacts avec Valentin Vada et je parle tout le temps en bien de Bordeaux au pays. J’y ai encore des amis, et quand je reviens avec ma femme on passe de très bons moments. »

BORDEAUX – MARSEILLE : 

« La rivalité avec Marseille, ça fait que c’est un match différent, contre une grande équipe. Et ce match, on sait qu’on ne doit surtout pas le perdre, donc c’est très différent ça aussi. Dimanche, ce sera une grande fête, avec les 30 ans des supporters aussi, et j’espère qu’on continuera à être invaincus à domicile contre eux. Un pronostic ? 1-0, ça suffit ! Parce que, ok, on ne doit pas le perdre, mais il faut surtout gagner ! Les joueurs doivent essayer de gagner. »



Merci beaucoup à Fernando Cavenaghi pour sa gentillesse et sa disponibilité ! 

Et à bientôt au stadio !