Florian Brunet et Thibaud Baccomo reviennent sur tout le travail qui a été fait au niveau des tifos

Venus à 4 dans ‘Girondins Analyse‘ hier soir (radio RIG), les leaders ultramarines ont expliqué tout le travail invisible (voire inconnu aux yeux de l’immense majorité des supporters) qu’ils ont fait pour s’offrir – et offrir à tous les supporters, spectateurs et téléspectateurs – un 30ème anniversaire qui en jette, dimanche. Et notamment au niveau du (des) tifo(s) qui seront présentés demain !

THIBAUD BACCOMO : « On travaille depuis plusieurs mois, plusieurs années, et je veux surtout saluer toute la ‘team tifo’, qui regroupe plusieurs générations, et qui a été très performante, comme à son habitude. En amont, ça représente beaucoup de réflexion, de discussion entre tout le directoire du groupe ; puis un travail de commande, où il faut définir et quantifier les matières dont on aura besoin : tissu, plastique, peinture, feuilles… Après, ça a été un mois voire un mois et demi de réalisation. Mais, sans prétention, je trouve qu’on sait y faire en matière de tifos. On a un savoir-faire, une expérience, une réputation. Et pour ça, il faut remercier et féliciter tous les travailleurs de l’ombre. Eux, ils ne viennent pas à la radio, on les voit pas, mais certains sont restés jusqu’à 96 ou 120 heures sur le tifo ! Sans eux, la vie du groupe ne serait pas la même, les Ultramarines et le CVS auparavant n’auraient pas été un groupe novateur, avec une vraie culture tifo.

 

(…) Après, on reste humbles, on n’est pas les meilleurs, et si on pense comme ça on ne peut plus arriver à se surpasser à chaque fois. Quand on voit ce qui se fait ailleurs en Europe et dans le monde – je pense au Maroc par exemple -, où la passion et les habitudes en tribunes sont différentes… C’est impressionnant. Après, ce n’est pas forcément toujours mieux ailleurs, mais c’est différent. Par exemple, en Allemagne, les tribunes sont très animées, mais ils ne font pas de descentes pour fêter les buts. Chacun ses particularités. »

 

FLORIAN BRUNET : « Pour nous, ça représente plusieurs mois de travail, plusieurs années de réflexions, et notamment pour le financement, qu’on prépare depuis nos 25 ans, en mettant de côté à chaque fois qu’on peut. Et pour la réalisation du tifo, c’est un mois – un mois et demi. Mais à temps plein ! Si on a eu du mal à s’accorder ? Non, pas vraiment, car ce n’est pas sur les tifos qu’on se fâche le plus entre nous. Les idées présentées par notre ‘équipe tifo’ sont souvent déjà très abouties. Et puis, moi qui ne suis pas trop là-dedans… Je leur laisse ce côté artistique, car ça me dépasse un peu (sourire). Mais ce qui sera fait dimanche, c’est vraiment une création artistique à proprement parler, oui.

 

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Aussi, comme vous avez pu le voir, on a fait un appel au grand public afin de trouver un local pour fabriquer le tifo, et on a aussi eu recours à un financement participatif ou à des quêtes dans le Virage Sud, pour contribuer au tifo. Après, pour la réalisation, ça a déroulé. Mais c’était vraiment un mois – un mois et demi intense, à temps plein. Des gars ont dormi sur place, ont passé des jours entiers sur les lieux, sans partir. »

 

THIBAUD : « Au niveau des tifos, c’est important de le dire, on travaille depuis 20 ans en étroite collaboration avec David Lafarge, le responsable de la sécurité du club des Girondins. On lui présente le projet qu’on a validé, et à force, avec lui, on sait quoi demander ensuite niveau autorisations et collaboration avec le club. L’appui de David et la relation qu’on a avec lui, c’est vraiment important. (…) Au début, pour les tifos, on a toujours plein d’idées, même des trucs irréalistes, farfelus, infaisables. Mais on note tout, et après on enlève des idées au fur et à mesure, pour garder un projet global cohérent. »