Très méfiant avant le premier match de Coupe face au HAC, Éric Bedouet attend juste la qualification

Durant son point-presse d’avant FCGB – HAC, pour l’entrée en lice des Girondins de Bordeaux en Coupe de France 2018-19, l’entraîneur adjoint des Marine et Blancs, Éric Bedouet, a continué d’afficher beaucoup de prudence concernant le club de Ligue 2 que le FCGB affronte ce dimanche, à partir de 17 heures.

« Déjà, si on a la qualification, c’est déjà bien. Après, si en plus on a… Mais on sait qu’on ne peut pas tout avoir. Il peut y avoir une prolongation, mais on va faire le maximum, et les joueurs en sont tous conscients, pour essayer de bien obtenir la qualification, en étant très pragmatique. Pour ça, je préfère les recevoir que d’aller chez eux. En plus, je connais bien leur entraîneur, que j’ai eu… comme joueur quand j’étais au centre de formation. Oswald Tanchot, c’est quelqu’un de bien, de sérieux et de professionnel, qui fait du très bon travail au Havre. Ce ne sera pas facile, car je sais que là-bas son équipe est beaucoup appréciée. Oswald, oui, c’est une personne de tempérament, et je pense que son équipe lui ressemble.

Le Havre, c’est du costaud quand même, et l’intensité, l’agressivité qu’ils mettent m’impressionnent, oui. Contre Nîmes, je les avais vus, ils avaient très bien joué, en étant complets, sur leurs points forts. Et face à une équipe de Ligue 1, je crois qu’ils n’auront pas du tout de complexe, et donc c’est bien mieux de les recevoir. La saison dernière, ils auraient mérité de monter en Ligue 1 eux aussi. Cela s’est joué à peu. Mais la Ligue 2, je connais bien, c’est intense, physique, et jouer une Ligue 1, même à l’extérieur, ne leur donnera aucun complexe. Ils vont venir pour jouer chez nous, se donner à fond, alors il faut être méfiant, vraiment méfiant. Nous, on met les joueurs en alerte en leur disant que ce sera un match très compliqué, où tout sera remis en jeu, où il faut se remettre sous pression, ce qui n’est pas évident. Mais le métier, c’est ça, et au jour J il faut être présent. Ce ne sera peut-être pas avec la manière ; encore que, des fois on peut être surpris… Mais il nous faut au moins aller chercher la qualification, et l’avoir absolument. À nous d’assumer le fait d’être en Ligue 1 et d’être favori. Ce n’est pas un problème, il ne faut pas en avoir peur et répondre présent le jour J, surtout en Coupe, où c’est très, très difficile, car l’esprit est différent. Alors occupons-nous de nous, pas de l’adversaire, et soyons tout simplement prêt au moment voulu. »