Stéphane Martin reconnait « trop de paris » au mercato et admet avoir « eu peur de la relégation »

En entretien pour l’AFP (via L’Équipe), le président de nos Girondins de Bordeaux, Stéphane Martin, fait un pré-bilan de 2017-18, à l’approche des 3/4 de la saison de championnat. Martin admet qu’au cœur de la crise de fin 2017 et du début de 2018, il a craint la Ligue 2.

« A posteriori, je pense que l’on a fait trop de mouvements, avec trop de jeunes joueurs. Recruter des jeunes joueurs et faire des paris, c’est une politique de club qui est nécessaire, mais là il y en avait trop. (…) Avoir quelques joueurs avec plus d’expérience, du tempérament, aurait pu aider à mieux résister dans la tempête. (…) Videoton a été très dur à vivre les joueurs. (…) Ils ont été plus traumatisés que ce que l’on pensait par le 6-2 à Paris. (…) Il y a vraiment eu la peur de la relégation, ce qui est catastrophique pour un club comme Bordeaux.

(…) Le départ de Jocelyn (Gourvennec) ? Des gens diront qu’on aurait dû prendre la décision plus tôt, qu’on a été trop faible, trop laxiste. Je pense que le timing a tenu compte aussi de la personne car c’est facile de dire « Il faut virer le coach ». Il n’avait pas lâché, il cherchait des solutions. Il avait l’estime de tout le monde, du club, celle de l’actionnaire. On a eu du mal à prendre cette décision. (…) Les joueurs n’avaient pas lâché, mais on se demande si ce n’était pas d’un électrochoc dont ils avaient besoin. C’était difficile de ne pas agir »