Serge Dubeau défend Christophe Dugarry, même s’il est dur dans les médias

Souvent, très souvent, trop (?) souvent, l’ancien attaquant espoir puis capitaine des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, est dur dans ses commentaires médiatiques envers le FCGB ; mais aussi bien d’autres clubs et joueurs.

Sur ARL, ce soir, dans ‘Top Girondins‘, l’ancien docteur du club pendant 25 ans, Serge Dubeau, a pourtant tenu à défendre Duga, alors qu’une auditrice – Élise, si tu nous lis… – expliquait ne pas l’apprécier et être déçue qu’un enfant du club crache ainsi dans la soupe.

La réponse du Doc :

« Christophe, je le connais bien et je vous garantis que c’est un garçon charmant, mais pour son métier et le média national pour lequel il travaille (RMC) je crois qu’il a besoin de faire le buzz. Son métier le pousse vraiment à intervenir de cette façon-là. Concernant les Girondins, je lui disais, il y a quelques mois, avant que les Américains n’arrivent, qu’avec Zizou et d’autres – vu qu’ils ont de l’argent (rire) – ils pouvaient, eux, racheter le club. Il m’avait répondu que je le connaissais et que donc je savais qu’il n’en dormirait pas et qu’il en passerait ses jours et ses nuits pour que ça marche. Il est excessif Christophe, oui un peu, et il le dit lui-même… Il l’a toujours été, c’est son caractère, c’est comme ça. Mais la prochaine fois que je le verrai je lui dirai en tout cas d’être plus gentil avec Bordeaux, que ça fait mal aux supporters.

(…) Sa relation avec Zinédine Zidane ? Zizou, c’est sans hésitation le plus grand joueur avec lequel j’ai travaillé. Il avait le talent, la justesse et c’était aussi – très important – un grand professionnel. Avec Duga, ils étaient très copains, mais ils étaient un peu les opposés, et l’un a fait la carrière de l’autre, car ils se sont bien complétés. Au départ, Zizou, il commençait bien les matches pendant 20-30 minutes, mais physiquement il finissait mal et ne tenait pas 90 minutes. Avant sa première sélection en Bleu A, à Lescure ; un 2-2 où il marque deux fois après être entré ; je lui avais dit qu’un jour il serait capitaine de la France. Lui, comme il est très timide, et encore plus avant, quand il était jeune, il ne m’avait pas cru et pensait que je rigolais. Mais derrière, on a vu… Zidane, c’était vraiment un grand professionnel, un bosseur, alors qu’avec Christophe Dugarry le souci c’est qu’il était imprévisible, donc on ne savait pas ce qu’il allait faire. »