Niša Saveljić : « Quand on faisait des bêtises, la police venait, et c’était pour Lilian (Laslandes) ! »

Quand il est arrivé à Bordeaux, en 1997, en provenance du Partizan Belgrade, Niša Saveljić est vite devenu proche, puis très proche, de Lilian Laslandes, qui est toujours un de ses meilleurs amis et qu’il qualifie même de ‘frère ». Ce dernier, qui l’avait aidé à s’intégrer sportivement et humainement dans le club et la ville ; faisant ensuite de lui un cadre de l’équipe et un titulaire du groupe champion de France 99, a aussi réussi à désinhiber le Serbo-Monténégrin. Ainsi donc, « Nino » a beaucoup d’anecdotes à nous raconter sur l’ex attaquant des Girondins, qu’on sait… bon vivant.

Actualités : Nisa Saveljic :

Lors de son passage dans ‘Girondins Analyse’ (radio R.I.G), l’ex défenseur central des Marine et Blanc ne s’est pas privé de sortir des vieux ‘dossiers’ sur sa complicité avec le Médocain, quand ils étaient coéquipiers au FCGB, club dont ils sont restés très proche, comme des supporters en fait.

« Ah, Lilian… (rire) Avec lui, chaque fois, il y a des histoires. Il a été derrière moi depuis le début, mais, bon, c’est toujours lui qui me chambrait ! Sur mon accent notamment, sur mes fautes de français. Après, quand on sortait, il voulait toujours en profiter jusqu’au dernier moment (rire) ! Mais on faisait ça en dehors des périodes de matches, évidemment. Il me disait : ‘C’est bon Nino, profite !’ (rire). Et quand on faisait des bêtises, que la police arrivait, la gendarmerie et tout ça, c’était pour lui. Moi j’utilisais mon accent pour dire : ‘Je étranger, je pas comprendre, je pas parler Français’ (rire) ! Bon, quand il fallait payer une amende, je sortais aussi le liquide, mais la police, quand elle prenait mes papiers, elle voyait : ‘Saveljic’, donc elle laissait tomber. C’était tout pour Lilian (rire). Mais sinon, à part ces plaisanteries-là, je ne préfère rien dire. Il y a trop à dire (rire)…

(On rappelle alors à Nino l’anecdote de sa présence, avec Lilian Laslandes, dans le parcage visiteurs du stade D’Ornano de Caen, lors du match de titre des Girondins, en 2009) Oui, c’est vrai… Pour moi, pour nous, c’était normal de vivre ça avec les supporters, comme des supporters. Ce sentiment d’attache, il restera jusqu’à la fin de ma vie. Même quand je suis au Monténégro, avec ma famille, pour profiter d’eux, je pense à Bordeaux. Même quand j’ai passé des années sans trop venir. Aujourd’hui, je suis content de vivre entre Bordeaux, le Monténégro et les États-Unis, pour mon projet. Mais là où je suis le plus heureux, c’est à Bordeaux, car je me sens bien ici, comme Lilian. C’est dans notre nature à tous les deux de ressentir ces choses-là, comme ça. Et pouvoir être proche de nos supporters, comme je l’avais aussi été dernièrement, pour le match contre Marseille, dans cette ambiance-là… Waouh. Je revivais un peu les Bordeaux/Marseille à l’ancienne (rire) ! Mais je profite de votre invitation dans cette émission pour remercier, encore une fois, tous les supporters des Girondins de Bordeaux. J’ai passé un super moment, avec Lilian et avec d’autres joueurs, anciens et actuels, à l’évènement des Ultras, à Lescure. Je serai heureux de vous tenir au courant du développement de mes projets américains, avec Bordeaux j’espère. Je voudrais aussi pouvoir y associer les supporters, car un club sans ses supporters… C’est triste !«