Niša Saveljić : « Signer à Bordeaux m’a surpris, j’étais surtout en contact avec l’Udinese, en Italie »

Vendredi soir, dans ‘Girondins Analyse’ (R.I.G), pour la deuxième émission de la saison, nous vous diffuserons notre entretien complet avec… Niša Saveljić, dont nous vous avons déjà retranscrit un premier bout, où ‘Nino’ parle de ses débuts assez mouvementés aux Girondins. Dans ce deuxième passage qu’on a isolé, l’ancien défenseur central des Marine et Blanc raconte cette fois comment s’est passé son transfert vers la Gironde, en 1997, après ses premières années en Serbie et au Monténégro.

 

« Au début, j’étais surpris… En fait, j’avais une agence, un groupe qui gérait ma carrière, et m’avait mis sur une liste pour me trouver un club de première division en Espagne ; mais j’étais surtout en contact avec l’Udinese, en Italie, et depuis longtemps. Je m’étais mis d’accord avec eux, mais ça m’embêtait de partir du Partizan Belgrade en fin de contrat, libre, donc je voulais prolonger pour que ce club touche quelque chose… Alors les dirigeants italiens se sont retirés. C’était juste avant un match de qualification au Mondial, contre la Slovaquie. Et là, je reçois un coup de fil du président du Partizan, vers 22 heures, qui me dit qu’il y a un club très intéressant qui me veut, avec qui le contact est bon : les Girondins de Bordeaux, en France. En 10 minutes, j’étais d’accord sur tout ce qui était proposé : le salaire, le contrat, le projet sportif, et on a conclu vers 3 heures du matin ! Pour l’anecdote, je me souviens que Charles Camporro, le directeur sportif, il était venu me voir à Belgrade, pour bien finir les négociations avec le Partizan, et qu’il avait oublié les documents dans une voiture du club ! Mais j’ai très rapidement signé avec les Girondins, dès le lendemain en fait, et c’était surprenant pour moi d’en arriver là, vu ce qui était prévu à la base.

 

Je connaissais un peu Bordeaux, par Slavo Muslin, qui avait entraîné le club, et par des joueurs qui m’en avaient parlé. J’avais même un ami, Zoran Mirković, qui avait été contacté par Bordeaux pour y signer, à l’époque de Zizou ! On m’avait dit que la région était très belle, qu’il y avait de très bonnes installations, un bon centre de formation, donc je n’ai pas hésité. Et j’ai bien fait, car 20 ans après je reviens souvent ici. Je suis toujours là, très attaché à ce club et à cette ville. »