N. Paolorsi : « Bordeaux veut dégager du profit même si ça se passe mal »

En plus du nouvel entretien médiatique de Florian Brunet pour (ré)expliquer les choses, le journaliste d’RMC en charge de suivre Bordeaux, Nicolas Paolorsi, a fait le point sur le conflit entre les Ultramarines et le duo Frédéric Longuépée (président du FCGB) – Antony Thiodet (directeur de la billetterie).

« En fait, ça n’a jamais trop matché entre Frédéric Longuépée et les Ultramarines. Ce que reprochent les Ultramarines – montés au front – à Frédéric Longuépée, c’est toute la stratégie marketing, où le terrain n’est pas la priorité, car en gros Bordeaux veut dégager du profit même si ça se passe mal sur le terrain, alors que les ultras veulent que le sportif soit au centre et que Bordeaux cherche d’abord à avoir une équipe compétitive pour avoir du monde en tribune. Ensuite, il y a eu des soucis avec la vente des places, et des supporters n’ont pas pu prendre de places dans le Virage Sud, comme si la tribune où sont les ultras était à guichets fermés, alors que ce n’était pas le cas. Pour les Ultramarines, ça c’est une stratégie du club pour que les supporters prennent ailleurs leurs places, et payent plus cher.

Comment le club réagit ? La direction, elle essaye de travailler avec les ultras pour recréer un contact, mais pour les Ultramarines le point de non-retour a déjà été atteint, comme l’a dit le porte-parole Florian Brunet. Les Ultras ont appelé Joe DaGrosa pour essayer de faire bouger les choses et demandent les démissions de Frédéric Longuépée et d’Antony Thiodet, directeur de la billetterie, mais pour l’instant on n’en est pas du tout là. En tout cas, les ultras sont furax, et là j’ai encore une banderole ‘Longuépée démission et Thiodet aussi’ devant les yeux. Frédéric Longuépée, il essaye de discuter avec eux, mais c’est compliqué de reprendre le contact. »