Florian Brunet : « Faire confiance à notre sincérité et notre expérience »

Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, répond aux questions de WeSport pour expliquer, encore une fois, le conflit profond entre les supporters du Virage Sud et une partie de la direction des Girondins (le duo Frédéric Longuépée – Antony Thiodet) suite à des relations mauvaises depuis un an à propos de la vision pour le FCGB.

Extraits :

« Quand nous avons décidé de monter au créneau, après l’affaire de la billetterie, Longuépée m’a appelé, un peu paniqué. Mais c’était trop tard. (…) Il s’est réveillé quand nous avions décidé de rentrer en “guerre”. Mot qui, évidemment, est une métaphore, car visiblement beaucoup de gens ont du mal à le comprendre. Pour Thiodet, nous avions eu une réunion avec lui, très houleuse, où il avait osé nous dire que les gens ne venaient pas au stade pour 40€ mais pour 100€… Les contacts avec lui ont été rares et cela s’est très mal passé à chaque fois. (…) On ne discute pas avec quelqu’un qu’on est déterminé à faire partir du club. C’est fini pour nous. Nous n’accepterons plus jamais de reparler avec lui (Longuépée, mais ça vaut aussi pour Thiodet, ndlr). (…) Ce qu’en pensent les autres ? Paulo Sousa nous a longuement écoutés. Pour Joe DaGrosa, Hugo Varela et Eduardo Macia, il n’y a pas eu de contact depuis Saint-Étienne. Là, ils ne sont visiblement pas à Bordeaux. Pour l’instant, c’est le calme plat.

(…) La suite de notre action ? Oui, nous avons pris notre décision. Pour le reste… ce sera la surprise. Ce sont des stratégies qui sont très compliquées à mettre en place. Nous y sommes parfaitement habitués. C’est la vie d’une association d’ultras d’être continuellement dans ce genre de combats. Aujourd’hui, c’est contre Longuépée, et il y a un an c’était pour montrer les dangers de la reprise du club. Ce qu’il se passera face à Dijon et Nantes a été mûrement réfléchi. Nous sommes arrivés à une unanimité. Nous sommes des bénévoles et uniquement intéressés par l’intérêt de ce club et celui de la tribune populaire. Nous avons totalement conscience de notre responsabilité. Nous savons que nous influons sur l’histoire de notre club et de notre tribune. Toutes nos décisions, elles ont des conséquences importantes et elles sont observées. Ces stratégies prennent énormément de temps et malheureusement les gens sont assez durs avec nous. Mais il faut faire confiance à notre sincérité et notre expérience. »