Matthieu Chalmé : « J’ai vécu une drôle de saison pour ma première année en tant qu’entraîneur »

A nouveau en position de force pour la (re)montée en N2, avec son équipe, le coach de la réserve des Girondins de Bordeaux, Matthieu Chalmé, a aussi eu un long mot, sur GOLD FM, pour Philippe Lucas.

 

Le formateur bordelais, entraîneur principal de la N3 en début de saison, a été victime d’un AVC à l’automne et a donc laissé son jeune adjoint prendre du galon. Revenu récemment sur les bords des terrains, Philippe Lucas donne désormais encore plus de courage à Matthieu Chalmé et à ses troupes :

 

« J’ai vécu une drôle de saison pour ma première année en tant qu’entraîneur, c’est hyper enrichissant pour moi. J’ai commencé adjoint, après j’ai remplacé Philippe Lucas, j’ai eu Pierre Espanol, après il est monté avec les pros, je me suis retrouvé encore tout seul avec Patrick Battiston. Le constat que je fais aujourd’hui c’est que même en me retrouvant parfois seul, mais très bien entouré, j’ai réussi à garder la lignée qu’on avait mise en place avec Philippe Lucas au début de la saison. Finalement, l’équipe est toujours dans les objectifs fixés, donc ça veut dire qu’on a bien travaillé. Le groupe est à l’écoute, bosseur, très respectueux ; et quand ça démarre comme ça, avec une bonne ligne de conduite et un gros état d’esprit, des garçons qui ont répondu présents et ont adhéré d’entrée ; il y a plus de chances qu’il y ait de bons résultats, comme c’est le cas aujourd’hui.

 

Ma satisfaction du week-end (victoire 0-2 à Lège Cap-Ferret, NDLR), c’est d’avoir vu Philippe Lucas dans les vestiaires à la mi-temps, pour venir nous voir, c’est toujours touchant. Et même si je le vois régulièrement, ça m’a fait vraiment plaisir de le voir à la mi-temps avec nous, même si j’ai dû gueuler un peu auprès des joueurs, je pense que ça les a touchés aussi. Il nous suit, on discute beaucoup. Il est content que ça marche, il me donne des conseils, je lui en demande aussi. Et moi, aujourd’hui, c’est ma plus grande fierté de le voir avec nous, car c’est un peu grâce à lui si j’en suis là. »