Matthieu Chalmé : « Je préfère toujours être dans la peau du chassé »

Il parlait de « 70/30 » en faveur de Bayonne il y a deux semaines, mais depuis – avec les succès de son équipe, la défaite des Basques contre Chauray, et les points de pénalité décidés contre le club de l’Aviron Bayonnais pour avoir fait jouer des joueurs mutés hors-période – Matthieu Chalmé a changé d’avis. Logiquement, l’entraîneur de la réserve de nos Girondins estime que son équipe est, désormais, en position de force pour pouvoir (re)monter de National 3 en N2.

Propos via GOLD FM, radio du club :

« Pour l’instant, on ne se pose pas trop la question. Mais forcément qu’en interne on y réfléchit depuis peu. Il y a 10 jours, ce n’était même pas une possibilité, on y croyait un peu moins. Après notre défaite contre Bayonne, je tenais quand même un discours positif aux joueurs, en disant que beaucoup de choses pouvaient se passer et que moi j’y croyais encore, car on devait gagner les matchs et voir la suite. Ce week-end, on a fait l’effort pour gagner à Lège, le week-end dernier on gagne à la 93ème minute contre Poitiers, et Bayonne a perdu à domicile, donc on est revenu et on a pris de l’avance. On a un joker pour la fin du championnat. Maintenant, c’est loin d’être fini, il reste trois matchs, trois matchs compliqués : on avait perdu à l’aller à Bressuire, puis on va à Niort, contre qui c’est toujours très compliqué, et on reçoit Anglet, où on a aussi perdu au match aller.

 

On ne va pas sortir de notre objectif, gagner ces derniers matchs, rester bien placés dans le sprint final, car on n’a jamais été aussi bien placés. Depuis le départ, je le dis que ce sont les plus costauds mentalement qui monteront. Aujourd’hui, on répond présent et on verra d’ici trois semaines. On a été chassés, on a été chasseurs, on repasse chassés. Je préfère toujours être dans la peau du chassé, ça veut dire qu’on est premiers et qu’on a des points d’avance. On a quand même été à cette place pendant les trois-quart du championnat, et j’ai dit aux garçons qu’ils ne l’avaient pas volée, mais qu’il fallait s’accrocher, parce qu’il reste encore neuf points à prendre et que, pour l’instant, on n’en avait que trois d’avance, avec un goal average défavorable parce que Bayonne nous a battus à l’aller et au retour. »