Loïc Ravenel : « Cela vaut-il le coup de racheter le club 120 M€ plus ses dettes ? »

Répondant à LeeroSportNews, le co-fondateur du CIES (Centre International d’Études du Sport), Loïc Ravenel, s’exprime à propos de l’engagement de l’actionnaire des Girondins, King Street, sur lequel il n’est pas très optimiste (comme Florian Brunet des Ultramarines, d’ailleurs)…

« Si un dépôt de bilan est possible ? Oui, bien sûr. (…) Un club peut faire faillite et il faut trouver un repreneur qui accepte à la fois de racheter l’entité et surtout de reprendre les dettes. (…) Concernant les Girondins de Bordeaux, est-ce que cela vaut le coup de racheter le club 120 millions d’euros plus ses dettes pour faire des bénéfices ?

(…) Quand j’ai lu l’interview de Longuépée qui disait que King Street allait allonger, il faut juste se rappeler qu’un fonds d’investissement minimise ses risques et que si cela ne marche pas le fonds ne va pas rajouter. (…) Quand Longuépée raconte que King Street sera garant et sera là pour longtemps, c’est difficile à croire. (…) Pour moi, on est face à un actionnaire qui n’est pas du milieu et qui a dû dire « faites au mieux avec les 100 millions que je vous ai donnés », et si cela ne marche pas, ce n’est pas grave. (…) Les Girondins de Bordeaux, soyons honnêtes, pour les jeunes de moins de 25 ans, cela ne veut plus dire grand-chose. Les grandes heures des Girondins c’était il y a déjà quelques années maintenant. »