Les souvenirs de Bixente Lizarazu sur Zinédine Zidane, Jesper Olsen et… Christophe Dugarry !

Il y avait aussi Gaëtan Huard, Philippe Lucas, Jean-Luc Dogon, François Grenet, Richard Witschge ou encore Didier Tholot, mais c’est bien le trio Liza – Duga – Zizou que l’on retient de Bordeaux au milieu des années 90, et surtout lors de l’épopée européenne de 1995-96. Capitaine de cette équipe, l’ancien arrière gauche Bixente Lizarazu, formé aux Girondins, était invité de La Chaîne L’Équipe, hier, où il a raconté ses souvenirs et anecdotes concernant ses compères à Bordeaux et en Bleu, avec la France.

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« Si je dois parler principalement de Zizou, dans ce trio magique, je dirais que c’est assez incroyable parce que quand tu te retrouves arrière latéral, avec lui, tu sais que tu as un milieu de terrain qui va, quelle que soit la passe que tu lui mets, faire le contrôle parfait. Et surtout, quand tu fais l’effort offensif, tu sais qu’il va te remettre le ballon et qu’il va faire un petit geste, trouver le décalage, pour que le ballon te revienne, toujours. Donc quand je lui donnais le ballon, je savais qu’il n’allait pas le perdre, et je faisais l’appel sans même regarder car je savais que le ballon allait revenir dans le bon timing. Quand tu as ça, tu peux faire autant d’allers-retours que tu veux (sourire). Je me souviens aussi, à mes débuts, du danois Jesper Olsen. C’était la première fois, avec lui, où on jouait alternativement milieu gauche ou arrière gauche, et je n’ai jamais retrouvé de duo aussi fusionnel. On tenait vraiment tout le couloir gauche et on pouvait être alterner les postes, arrière ou milieu. Pour moi, c’était une période superbe pour débuter avec Bordeaux. »

« Le plus fêtard que j’ai connu en Bleu ? Je vais dire Duga (rire) ! Mais, en même temps, je vais aussi vous dire que c’est l’un des joueurs les plus talentueux que j’ai connus. Il a quand même fait une belle carrière, mais on va dire qu’il aimait la vie, oui, et qu’il aimait faire la fête. Il avait besoin de ça, et à chaque fois on lui disait ‘Mais putain, arrête ! Un peu de sérieux…’ (rire). Par contre, en talent brut, Duga, c’était exceptionnel. »