Laurent Blanc raconte sa complémentarité, en Bleu, avec Marcel Desailly

Venu sur le plateau de BeIN Sports, hier soir, dans l’émission ‘Omar c’est foot‘, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux et du Paris Saint-Germain (clubs avec qui il a tout gagné au niveau national), Laurent Blanc, a nié être en contacts avec Lyon pour coacher ce club. Mais le ‘Président’ a aussi raconté quelques anecdotes sur sa grande carrière de joueur, notamment autour de sa complémentarité défensive en Équipe de France avec un certain Marcel Desailly, aussi présent dans l’émission :

 « Quand on jouait l’un contre l’autre, disons… qu’on pouvait se rencontrer sur le terrain, même si c’est plus moi qui venais vers lui que l’inverse. Ou alors juste sur les corners (sourire) ! Chez les Bleus, ça avait bien pris du temps pour qu’on soit complémentaires. Mais avec Marcel, on était très complémentaires. J’avais les qualités inverses des siennes. J’avais beaucoup moins de qualités défensives que Marcel, mais j’avais quelques qualités techniques qui me permettaient de jouer avec lui et d’être efficace. Et c’est ce qu’on nous demandait : d’être efficaces. Moi, à Montpellier, j’avais d’abord commencé au milieu, numéro 6, puis je suis un peu monté et beaucoup descendu. C’est pour ça qu’au début, en jouant derrière, moi qui aimais déjà le jeu, je trouvais que a vision du jeu était minimalisée. Je trouvais ça réducteur de rester derrière, de ne faire que défendre, surtout qu’à l’époque relancer de derrière n’était pas trop la mode… Mais quand je vois ma carrière, j’ai quand même bien fait de redescendre en défense, je pense ! Et avec Marcel, on avait compris très vite et très tôt qu’on serait complémentaires. Même si d’autres l’ont aussi et surtout compris, autour de nous.

Quand je suis monté pour marquer le but en or lors du 1/8ème de finale France – Paraguay au Mondial 98 ? Il ne voulait pas que je monte (rire) ! Lilian (Thuram) et lui avaient peur, car ils n’avaient personne à prendre. Donc ils me disaient : ‘Reviens Lolo, on va prendre un but en contre !’, alors qu’ils étaient tous dans leur surface de réparation (rire)… En tout cas, avec Lilian et Marcel pour te garder la maison, tu ne risquais rien, donc c’est pour ça que j’ai pu monter et marquer. Ils m’ont aidé, car ça m’a permis de jouer comme moi j’en avais envie. »