F. Brunet : « Il y a un problème qui va au-delà de Longuépée et Thiodet »

Questionné par WeSport, encore et toujours à propos du gros conflit avec une partie de la direction du FCGB, le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, Florian Brunet, explique que l’entraîneur des Girondins, Paulo Sousa, « se situe entre les deux » (supporters et direction).

« Il comprend tout à fait notre problématique, mais c’est compliqué pour lui de s’en mêler. De toute façon, dans ses déclarations, ce n’est pas nous qu’il incrimine. Il regrette la situation, et nous sommes totalement d’accords avec lui. Ce n’est pas normal d’en arriver là. Mais après il ne fait aucun jugement. Il espère juste que l’on va rapidement repousser l’équipe. » analyse ainsi Florian Brunet.

Et concernant la fameuse direction des Marine et Blanc, Florian juge que la vision à court terme, si elle n’est vraiment qu’à court terme, est dangereuse, et dépasse le cas des deux personnes dont les UB veulent la démission :

« Le « board girondin », je ne vois pas trop ce qu’il a de girondin… ! Car il y a un problème qui va au-delà de la philosophie de Frédéric Longuépée et Antony Thiodet. C’est la raison pour laquelle nous avions très mal accueilli l’arrivée de GACP et de King Street. Il y a un énorme endettement et il n’y a pas de fonds propres. Ils veulent seulement un rendement à court terme. Et pour cela, ils sont allés chercher des personnes qui ont eu de bons résultats financiers au cours de leur carrière. (…) Or, dans le football, les relations humaines sont très importantes. Notre rôle consiste à leur expliquer que leur philosophie n’est pas payante à moyen et long terme. Mais la vraie question c’est : ‘Est-ce qu’ils sont là pour du moyen et long terme ?’. (…) Ce sont des gens qui ne connaissent pas vraiment le football et qui gèrent le football comme on gère n’importe quelle entreprise. Mais il y a aussi la nécessité de connaitre les Girondins, le contexte. Sauf qu’ils ne connaissent ni le football, ni l’histoire bordelaise. Ils ont fait une grande erreur : ne pas écouter ceux qui connaissent très bien le contexte bordelais et ceux qui connaissent aussi pas trop mal le football. A savoir nous, par exemple. »

Le climat ne semble pas prêt de s’apaiser…