Éric Bedouet parle de l’état physique du groupe et du besoin de résultats

Au cours de son point-presse d’avant Bordeaux – Toulouse (25ème journée de L1), le coach adjoint et préparateur physique du FCGB, Éric Bedouet, s’est vu demander l’état physique général de son groupe, et si cela ne gênait pas d’éventuels progrès dans le jeu. Sa réponse :

« Je pense que tout ce qu’on a fait depuis juillet a pesé à un moment donné. Mais on ne sait pas quand, car quand on fait de la prépa physique on ne sait pas à quel moment ça va tomber. En tout cas, je pense qu’on a subi ça, qu’on a eu du mal à force de jouer beaucoup de matches à haute intensité, et on a vu la réaction, surtout chez les jeunes, avec des blessures. On le sait que c’est dur… Pourtant, bizarrement, en janvier, la première demi-heure du premier match a été très bonne, et j’en été étonné. Mais après, c’était dur, on sentait une fatigue. Alors on essayait de faire attention à ça, depuis, de travailler le plus proche possible, aux entraînements, de ce qu’il fallait faire. Maintenant, j’espère qu’on verra la redémarrage de cette équipe-là.

Dans le jeu, on voit encore des petites erreurs, dues à un manque de maîtrise. mais c’est normal d’avoir des défauts, et on essaye d’y remédier par le travail, encore et toujours le travail. Sauf que ce n’est pas facile, ça prend du temps et ça ne vient pas tout seul. Parfois, c’est offensif, parfois défensif, et il y a aussi des circonstances de matches… Et puis le moral. Car quand il y a des résultats, tout va toujours bien, donc il faut tout faire pour retrouver ça, enchaîner une bonne série. Il faut absolument repartir, faire et avoir des choses positives. Ce n’est pas facile, mais je suis sûr qu’on va repartir, avec notamment des changements, de la jeunesse, dont on espère qu’elle nous apportera la fraîcheur qui nous manque depuis janvier. Les soucis qu’on a, on en est conscient, mais on ne peut pas tout améliorer d’un seul coup. Ce qui améliorera les choses, ce sont les résultats, une bonne série. Donc à nous de s’arracher pour ça, en donnant surtout l’image d’une équipe qui ne lâche rien, qu’on soit vraiment combatif, qu’on tente, qu’on soit généreux dans l’effort. On n’est pas en situation de lâcher, car si on lâche on se retrouvera dans une situation très, très dure, et là ce ne sera vraiment pas agréable. Donc si on veut éviter ça, il faut bien faire les choses. »