Efforts salariaux mais peu d’investissements : F. Brunet reste dubitatif

Répondant aux questions du public lors d’un grand débat (avec des journalistes spécialisés et suiveurs assidus du club) sur le bilan à tirer – un an après – du rachat des Girondins par le consortium de fonds d’investissement mené par GACP / Joe DaGrosa, Florian Brunet, le porte parole des Ultramarines, a dû donner son opinion sur le fait que la situation financière du FCGB restait pour le moins très floue, avec peu d’investissements sinon ceux dans… les salaires :

« Il y a toujours un déficit structurel, récurrent, depuis une dizaine d’années, qui est en général entre 5 et 15M€. Mais on ne va pas enlever aux repreneurs qu’un effort a été fait sur la masse salariale (+ 11M€ selon DaGrosa lui-même, NDLR), car faire venir quelqu’un comme Koscielny c’est une énorme opération qui se chiffre, tout compris, autour des 20 millions d’euros, avec un contrat longue durée, à un niveau salarial très important. C’est quand même pas rien de faire venir un joueur de ce standing, à cet âge. Et il y a le salaire de Paulo Sousa, aussi, qui est à peu près équivalent à celui de Koscielny. On n’a pas une star dans l’équipe, on en a deux. En tout cas, au niveau salarial, réellement, on a deux personnes qui ont un niveau de salaire type Ligue des Champions. Clairement.

On a encore vu Jean-Louis Triaud, il y a peu, et une des premières questions que je lui ai posé, c’est  : ‘Est-ce que, vous président, vous auriez fait Koscielny avec M6 ?’. Il m’a répondu : ‘Jamais’. Et sans aucun doute qu’ils n’auraient jamais fait Sousa non plus. Ce pour des raisons uniquement financières. Après, malgré ces efforts, on est totalement dans le vague, et il y a sans doute des choses pas très claires. Alors, on a la chance, quand même, en France d’avoir la DNCG ; même si je ne sais pas si c’en est une (sourire) ; et il y a aussi un système français au niveau des entreprises, avec des commissaires aux comptes etc, donc on ne peut pas faire n’importe quoi mais expliquer sinon on risque la relégation administrative. Donc, finalement, on se pose les mêmes questions que tout le monde et que celles qu’on nous pose, donc les prochains passages à la DNCG vont être très, très intéressants. Et on n’y va pas totalement sereins, très clairement. Mais la DNCG, il faut y aller tous les ans… »