C. Dugarry : « Ce que j’ai reproché à Deschamps, c’est les intentions »

L’ex attaquant bordelais, marseillais, milanais et international français, Christophe Dugarry, a réexpliqué sur RMC pourquoi il pouvait être (très) critique envers l’équipe de France actuelle de son ‘ennemi’… Didier Deschamps (sélectionneur).

« Moi, ce que je veux et donc ce qui me plairait le plus, c’est le discours de Didier Deschamps. Et c’est pour ça que j’insiste ; mais peut-être pas assez bien… Après, le football, on sait ce que c’est : on a tous envie de bien jouer au football, mais parfois ce n’est pas possible ; alors on fait le choix de bétonner, car on craint l’adversaire, que le coach a mal dormi, qu’il sait pas trop pour sa compo d’équipe, qu’il n’est pas inspiré, que 2-3 joueurs sont dans le dur… Alors on bétonne et si on voit que ça gagne on peut passer comme ça. D’accord ! Mais moi, ce que j’ai souvent reproché à Didier Deschamps c’est les intentions. Quand la France jouait mal et nous emmerdait je n’avais pas un discours m’expliquant que les choses pouvaient s’améliorer, devaient s’améliorer et qu’il fallait être capable de faire autrement. On s’arrêtait dans le truc du : ‘Oui, mais on gagne, donc il n’y a rien à dire’

Moi, ce discours-là, il me dérange et je le combattrai toujours. Enfin, pas jusqu’au bout de ma vie, car à un moment j’arrêterai les médias, mais quand même je le combattrai. Parce que je pense que c’est tout aussi important de gagner en jouant bien, si on veut qu’on se souvienne de nous. Dans cette équipe de France, il a des joueurs extraordinaires, qui méritent qu’on se souvienne d’eux. Zidane, on se souvient de lui pour ses deux buts en finale de la Coupe du Monde, effectivement, mais aussi pour ses dribbles, ses crochets, ce qu’il était capable de faire sur un terrain ; pour toute cette beauté du football. Pour moi, c’est important. »

Dans la suite de l’émission, ‘Duga’ explique cependant être plus emballé par les derniers contenus des matches des Bleus. Mais les critiques pourraient resurgir si la manière lui déplaît à nouveau.